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Dermatose nodulaire

Dermatose nodulaire : des ventes illicites d'animaux suspectées en Saône-et-Loire

La Dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNC) fait l’objet d’une surveillance renforcée dans près du quart des communes de Saône-et-Loire, après la détection d’un foyer dans l’Ain le 14 octobre. 


(c) Pinxio
(c) Pinxio

Le Gouvernement et les services vétérinaires, en lien avec la Chambre d’agriculture de Saône-et-Loire, ont déclenché une série de mesures destinées à freiner la propagation et à protéger les cheptels locaux.

Au niveau départemental, deux zones de surveillance ont été instaurées sans cas clinique confirmé à ce stade, mais les autorités insistent sur la nécessité de la vigilance et de la coopération des éleveurs. Dans ce contexte, la Chambre d’agriculture appelle au strict respect des restrictions, à la vaccination des animaux et à la réduction des déplacements de bétail, afin d’éviter une dérive vers des pertes économiques majeures pour le secteur.

Vaccination, restrictions et lutte contre les ventes illicites

«Nous devons faire preuve de rigueur et d’unité pour protéger nos élevages et nos emplois locaux», précise Luc Jeannin, président de la Chambre d'Agriculture de Saône et Loire. Il dénonce des tentatives supposées de ventes illicites d’animaux, jugées intolérables et potentiellement criminelles pour l’ensemble de la filière. Les acteurs locaux, en coordination avec les services de l’État et le GDS, multiplient les actions de soutien et de communication auprès des éleveurs. 

Vers une vigilance renforcée 

«Cette crise ne se résout pas sans solidarité et professionnalisme», affirme-t-il, soulignant la nécessité d’un cadre strict et transparent. Par ailleurs, l’État a suspendu les exportations pendant 15 jours pour rassurer l’Europe et les partenaires commerciaux, mesurant ainsi l’ampleur de la crise et renforçant le cadre sanitaire. À court terme, les échanges et les mouvements de bétail resteront strictement encadrés, avec une vigilance accrue sur les flux commerciaux et les pratiques de vente. 

La Chambre d’agriculture appelle à la solidarité entre éleveurs et partenaires vétérinaires pour assurer la sécurité des troupeaux et préserver la pérennité des exploitations locales. Dans ce contexte, les autorités et les organisations professionnelles réitèrent leur engagement à travailler ensemble pour dissiper les soupçons de ventes illicites et renforcer la traçabilité et le respect des protocoles sanitaires. 

Le dossier DNC illustre les enjeux de gestion des crises sanitaires dans les territoires ruraux, où la surveillance, la coopération inter-organisations et la transparence restent les leviers déterminants pour traverser cette période difficile. «Notre travail est de protéger nos filières et d’assurer un avenir durable pour nos territoires», a conclu Luc Jeannin.