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Emmanuelle Marcotullio : «le CJD de Nancy est une école pour les dirigeants»

Emmanuelle Marcotullio est présidente de la section nancéienne du Centre des jeunes dirigeants (CJD) depuis juillet dernier pour un mandat de deux ans. L’avocate nancéienne entend faire de nouveau «rayonner» comme elle l’assure ce qu’elle qualifie de véritable «école de dirigeants».

© Emmanuel Varrier. «Il est nécessaire de revenir aux basiques, aux valeurs mêmes du mouvement», assure Emmanuelle Marcotullio, présidente de la section nancéienne du Centre des jeunes dirigeants (CJD).
© Emmanuel Varrier. «Il est nécessaire de revenir aux basiques, aux valeurs mêmes du mouvement», assure Emmanuelle Marcotullio, présidente de la section nancéienne du Centre des jeunes dirigeants (CJD).

Vous êtes présidente de la section nancéienne du CJD depuis juillet dernier, quel est l’axe principal de votre feuille de route ?
Il faut que le CJD de Nancy rayonne de nouveau sur la place pour que l’écosystème entrepreneurial et nos politiques sachent réellement ce que nous sommes et ce que nous apportons. Nous ne sommes pas un club business, comme beaucoup le pensent. Le CJD est une véritable école du dirigeant.

C’est-à-dire ?
Nous sommes là pour nous former à ce véritable métier de dirigeant d’entreprise. En nous formant sur différentes thématiques touchant directement au bon fonctionnement de l’entreprise et à son évolution (digitalisation, Responsabilité sociétale des entreprises, ...) et sur des aspects technico-pratiques pour accompagner le changement pour permettre au dirigeant de grandir donc de faire grandir son entreprise et ses collaborateurs.

Une démarche qui était moins présente auparavant ?
Il est nécessaire de revenir aux basiques, aux valeurs même du mouvement (créé en 1938 par Jean Mersch et prônant une économie au service du vivant, responsabilité, solidarité, loyauté et respect de la dignité humaine s’affichent comme les valeurs principales du mouvement : NDLR). Se former, partager des expériences, est indispensable aujourd’hui pour faire face aux différentes évolutions. Une nécessité renforcée aujourd’hui par la situation conjoncturelle que nous connaissons. Il nous faut créer une émulsion entre nos membres (une cinquantaine aujourd’hui sur Nancy) pour nous tirer, ensemble, vers le haut.

Comment s’organisent ses formations et partages ?
Dans l’année, nous avons trois forums de formations réservés uniquement aux membres du CJD sur des thématiques spécifiques (développement personnel, pilotage du changement, intelligence artificielle). Une fois par mois, nous organisons une soirée plénière avec un thème répondant aux besoins des dirigeants. La prochaine se déroulera avec l’ICN, le 27 novembre sur la prise de parole lors de situation à enjeux.

Dans une conjoncture économique plus que délicate, bon nombre d’entreprises sont en difficulté et plusieurs dirigeants souffrent. Comment le CJD intervient au niveau de ses membres ?
Nous avons des groupes d’accompagnement à la décision où nous travaillons avec la personne pour l’amener à trouver, elle-même, les solutions à ses problématiques. Nous ne sommes pas dans le jugement mais dans l’écoute, l’accompagnement et le conseil. Nous travaillons en miroir !

Avez-vous un rôle de lobbying auprès des décideurs politiques ?
Nous sommes non partisans et apolitiques mais nous sommes force de propositions. Nous souhaitons surtout faire entendre notre voix, notamment au niveau local, et que nous soyons mêlé aux discussions. C’est tous ensemble que l’on avance.

Soirée Prestige en 2026 à Nancy
Temps fort annoncé l’année prochaine (sans doute en mars) pour la section nancéienne du CJD de Nancy. Une soirée Prestige est en cours de préparation. L’événement entend toucher l’écosystème entrepreneurial et les décideurs politiques.