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Faut-il craquer pour la nouvelle génération d’ordinateurs optimisés pour l’IA ?

Qu’est-ce qu’un ordinateur optimisé pour l’intelligence artificielle ? Faut-il en faire un critère d’achat pour votre future machine ? Point d’étape sur les PC Copilot+ fonctionnant sous Windows et les Mac compatibles Apple Intelligence.

©Adobe Stock.
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Depuis le lancement de ChatGPT, l’intelligence artificielle s’est imposée dans l’actualité, où elle promet de transformer durablement la société. Si les PC avaient une capacité suffisante pour lancer des tâches d’IA classiques, tels des systèmes prédictifs ou de la vision par ordinateur, ils n’étaient pas assez performants pour faire fonctionner des solutions plus complexes, comme les grands modèles de langage utilisés par les IA génératives (ou LLM). Jusqu’à maintenant, seule la puissance du cloud permettait de répondre à ces besoins.

Mais les constructeurs de microprocesseurs proposent dorénavant des puces capables de faire tourner directement des IA relativement sophistiquées sur un PC, sans faire appel aux capacités de calcul du cloud. Ceci permet de proposer des solutions intelligentes plus réactives, car fonctionnant directement sur l’ordinateur de l’utilisateur, mais aussi plus économiques pour les éditeurs, puisque ne faisant plus appel à des serveurs cloud.

Un accélérateur pour les tâches d’IA : le NPU

Les processeurs optimisés pour l’IA intègrent une unité spécifique, le NPU (Neural Processing Unit). Les NPU se sont rapidement démocratisés sur les smartphones et tablettes où ils permettent depuis plusieurs années déjà de proposer des assistants intelligents capables de fonctionner sans connexion Internet, d’améliorer vos photos, d’accélérer la reconnaissance faciale ou encore d’optimiser l’autonomie des appareils.

Le démarrage a été plus lent dans le monde des PC ou ordinateurs personnels ; mais les grands éditeurs sont maintenant très actifs dans l’IA et proposent des fonctionnalités d’assistance à l’écriture, de création d’images, d’organisation des tâches… - le tout, sous la bannière de Microsoft Copilot dans Windows et d’Apple Intelligence dans macOS.

Simultanément, les fabricants d’ordinateurs ont intégré des processeurs optimisés pour l’IA dans leurs offres. Ceci permet aux éditeurs de lancer localement certaines tâches d’IA, avec la promesse d’une meilleure réactivité, mais également d’une confidentialité accrue, les données servant à alimenter les systèmes d’IA ne sortant - en principe - plus de la machine.

Minimum recommandé : 40 ‘TOPS’ sur un PC Copilot+ ou un Mac M4

La puissance des NPU est exprimée en milliards d’instructions traitées par seconde (ou « TOPS »). Aujourd’hui, 30 à 40 TOPS sont un niveau de performances jugé suffisant pour activer plusieurs fonctionnalités d’IA classiques en parallèle, voire des outils d’IA générative basiques.

Dans le monde des PC Windows, tous les constructeurs proposent dorénavant des PC optimisés pour l’IA, mais avec des performances pouvant fortement varier d’un produit à un autre. Avec sa certification Copilot+, Microsoft met de l’ordre dans toutes ces offres, en fixant les performances minimales du NPU à 40 TOPS.

Si vous devez changer d’ordinateur, optez pour un PC Copilot+, afin notamment de vous assurer qu’il sera pleinement compatible avec le futur Windows 12. Si vous hésitez, il est d’autant plus urgent… d’attendre que la puissance des NPU est appelée à croître rapidement. Ainsi, AMD, comme Intel, vient tout juste de se lancer dans la bataille.

Chez Apple, tous les ordinateurs pourvus de microprocesseurs de nouvelle génération (M1, M2, M3, M4) sont compatibles avec Apple Intelligence. Toutefois, c’est avec sa puce M4 que la firme à la pomme propose enfin une offre capable de prendre en charge localement des tâches d’IA complexes, avec un NPU d’une puissance de 38 TOPS.

Illustration possible<https://photo2.tinhte.vn/data/attachment-files/2025/03/8658487_2803-microsoft-copilot-key-feature-10.png>