La construction de la nouvelle station d'épuration au sud d'Amiens est lancée
Le projet de démolition des deux stations d'épuration de Sains-en-Amiénois et Saint-Fuscien, devenues obsolètes, pour la reconstruction d'une seule à Saint-Fuscien a commencé. Sa mise en service est programmée début 2027 pour un montant global de 6,2 millions d'euros sur les deux sites.
Deux stations d’épuration sont implantées au sud d'Amiens, l’une à Sains-en-Amiénois et l’autre à Saint-Fuscien, respectivement mises en service en 1978 et 1974. Les deux stations d’épuration (STEP) traitent les eaux usées des communes avant rejet au milieu naturel, mais celles-ci sont aujourd'hui obsolètes et ne répondent plus aux normes actuelles.
Amiens Métropole a donc entrepris la réhabilitation et la mise aux normes des ouvrages : «Le projet consiste à réaliser sur le site de Saint Fuscien une station d'épuration unique en remplacement des stations actuelles. Un poste de transfert sera alors placé en lieu et place de la station d'épuration de Sains-en-Amiénois, ainsi qu'un réseau permettant l'amenée des effluents jusqu’à la nouvelle station».

Le chantier débute en cette fin d'année 2025 suite à la démolition de la station existante de Saint-Fuscien. La première pierre a été posée le 27 octobre par Alain Gest, le président d'Amiens Métropole, Henri-Paul Fin, le maire de Saint-Fuscien, Pierre Lepoetre, le maire de Sains-en-Amiénois, Éric Maquet, vice-président d'Amiens Métropole en charge de la Protection de la ressource en eau, et Isabelle Matykowski, la directrice de l'Agence de l'eau Artois-Picardie. La construction se poursuivra en 2026 pour une mise en service prévue début 2027.
Au
chapitre du financement, le site de Saint-Fuscien, qui comprend
également la réalisation d'un bassin d'orage, est chiffré à 4,4
millions d'euros. Il bénéficie d'un subvention de l'Agence de l'eau
de 1,14 million d'euros. En ce qui concerne le site de
Sains-en-Amiénois, la démolition et la création du réseau de
transfert est estimé à 1,8 million d'euros. L'appel d'offre est en
cours, avec une subvention de 600 000 € de l'Agence de l'eau.