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Dermatose nodulaire contagieuse

La Meuse renforce les contrôles pour sécuriser la filière bovine et l’économie agricole

Face au risque de dermatose nodulaire contagieuse, l’État renforce sa vigilance dans la Meuse. Réunis autour du préfet, les acteurs de la filière bovine ont fait le point sur un dispositif de contrôle stratégique, à forts enjeux sanitaires mais aussi économiques, pour sécuriser les exploitations, préserver les échanges commerciaux et protéger l’attractivité du territoire.

© Adobe Stock.
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Le préfet de la Meuse a rassemblé lundi 22 décembre les administrations concernées et les acteurs de la filière bovine afin de détailler le dispositif de surveillance mis en place face à la dermatose nodulaire contagieuse. Étaient notamment présents la Chambre d’agriculture, les praticiens vétérinaires et le groupement sanitaire départemental.

L’échange visait à préciser les modalités opérationnelles des contrôles et les responsabilités de chacun. En amont, une inspection a été conduite sur le terrain lors de la réception de bovins dans le secteur de Mauvage, au sud du département, afin de vérifier l’application concrète des mesures.

Contrôles rigoureux : un levier économique clé

Au-delà de l’enjeu sanitaire, le sujet revêt une dimension économique majeure. La prévention de cette maladie conditionne la continuité des échanges commerciaux, la stabilité des revenus des éleveurs et la protection de toute la chaîne agroalimentaire locale. Un foyer non maîtrisé pourrait entraîner des restrictions de mouvements, des pertes financières significatives et un affaiblissement de l’attractivité du territoire. Pour les décideurs publics comme pour les entrepreneurs, l’anticipation et la rigueur des contrôles constituent donc un levier clé de sécurisation économique, à l’échelle locale comme nationale.