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La présidente de la Somme salue les bénévoles de la SNSM
Christelle Hiver, la présidente du Département de la Somme s’est rendue au bureau de la délégation départementale de la société nationale de sauvetage en mer (SNSM) d’Ault avant de visiter le poste de secours estival de la commune.
«Après avoir créé une vie, la plus belle chose que l’homme puisse faire c’est d’en sauver une», cette phrase du président des États-Unis, Abraham Lincoln est affichée dans le bureau de la délégation départementale de la société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de la Somme, situé 17 rue du Général-Leclerc à Ault.
Elle fonctionne à 70% grâce à des dons
Christelle Hiver, présidente du conseil départemental de la Somme, est venue rendre visite à Éric Chevallier, délégué départemental de la société nationale de sauvetage en mer de la Somme. Elle a visité le bureau de la délégation départementale dont le local est mis à disposition gracieusement par la mairie puis le poste de secours estival ouvert de début juillet à fin août et tenu par cinq bénévoles.
Le département apporte une subvention de 10 000 euros à cette association à but non lucratif pour pour son fonctionnement. Elle aide à hauteur de 22 890 euros pour refaire un bateau à neuf basé à Cayeux-sur-Mer et a apporté 5 000 euros pour l’achat d’un 4X4 au Crotoy : «La SNSM fonctionne à 70 % grâce à des dons d’entreprises, de particuliers et de communes. La dotation de l’État est en grande baisse. Nous avons été obligés de faire des économies au niveau national», a informé Éric Chevalier, ému de recevoir la présidente du département, qui serait la première responsable de la collectivité à venir leur rendre visite.
Ainsi, de début juillet jusque fin août, la SNSM peut s’appuyer sur 209 bénévoles répartis sur les trois stations du littoral (Fort-Mahon, Le Crotoy et Cayeux-sur-Mer), le centre de formation et d’intervention d’Abbeville (dont l’installation au CM17 après son déménagement de Doullens sera effective à l’automne) et sept postes de secours (Mers-les-Bains, Ault, Cayeux-sur-Mer, Le Hourdel, Le Crotoy, Quend Plage et Fort-Mahon) pour la saison estivale.
Témoignage de reconnaissance pour leur investissement bénévole
Par exemple, la station de Cayeux-sur-Mer peut compter sur 19 bénévoles, un semi-rigide de 7,50 m, un semi rigide de 5 m, un semi rigide de 4 m, un tracteur et deux 4x4. Pour le printemps prochain, une station SNSM sera construite au Crotoy, qui gagne en dynamisme. Elle sera dotée d’un aéroglisseur.
Lors de sa visite, Christelle Hiver a rappelé que le soutien financier du département n’était pas obligatoire : «Je suis très attachée à la SNSM, a confié celle qui a raconté avoir joué les «victimes» lors d’un exercice. Ma venue est un témoignage de reconnaissance pour leur investissement bénévole». À Ault, 180 m de plage sont surveillés. Un coût de près de 50 000 euros pour la commune : «Une vie n’a pas de prix, a assuré le maire Marcel Le Moigne. Il y a deux ans, quelqu’un a fait un malaise, l’intervention de la SNSM puis du service mobile d'urgence et de réanimation de Rouen a permis de le sauver».
Le bilan 2024 montre combien la présence de la SNSM est indispensable sur les plages : 22 interventions sur baigneurs, 3 interventions sur surfeurs, 3 interventions sur planches à voile, 8 interventions sur engins de plages gonflables, 51 interventions sur la plage et voie publique, 99 personnes secourues, 432 personnes soignées, 46 appels au 15 ou au 18, 8 appels au centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage, 31 évacuations en milieu hospitalier, 95 enfants recherchés et 277 préventions effectuées. De même, 20 interventions et 10 actes de préventions ont été réalisés embarqués.