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Laon : la pension de famille Michel Colucci inaugurée

La ville de Laon est désormais dotée d'une pension de famille, un nouveau bâtiment devant accueillir des personnes souvent isolées, en leur proposant un logement dans un cadre de vie collectif et à taille humaine. Il favorise le lien social et l’accompagnement des habitants en situation de fragilité.

La résidence a été inaugurée vendredi 4 juillet. (c) Opal
La résidence a été inaugurée vendredi 4 juillet. (c) Opal

La résidence Michel Colucci, du véritable nom de Coluche, a été inaugurée à Laon, vendredi 4 juillet. Ce projet, mené en partenariat avec l’Association Accueil et Promotion, donne naissance à une pension de famille de 25 logements, pensée pour des personnes en situation de désocialisation. Située sur le site Fernand Christ au quartier Montreuil, à proximité de la résidence Jeunes actifs et étudiants, la résidence est accessible par la nouvelle rue Madeleine Cazin. 

Un lieu d'accompagnement social

«Située en entrée de ville, elle est un symbole, note Eric Delhaye, maire de Laon. Elle est le premier visage que l'on découvre de Laon, et elle dit haut et fort les valeurs qui sont les nôtres : des valeurs d'accueil, de solidarité et d'humanité. Elle affirme que notre cité est une communauté qui ne laisse personne au bord du chemin». L'Opal, bailleur social du département, a entrepris ces travaux et c'est l'association Accueil et Promotion qui va désormais animer et gérer le lieu en proposant un accompagnement social personnalisé à tous. La résidence comprend 25 studios, des espaces collectifs pour favoriser la convivialité et un logement de gardien.

«Une pension de famille, c'est bien plus qu'un simple logement. C'est un "chez-soi" sécurisant pour des personnes qui ont connu des parcours difficiles, l'isolement ou la précarité. C'est un lieu de vie à taille humaine, où l'on peut se reconstruire en toute dignité, entouré par la bienveillance des hôtes et des autres résidents. C'est un endroit où l'on rebâtit non seulement un quotidien, mais aussi des liens», détaille Eric Delhaye.