Le collectif de gauche "Printemps Compiégnois" lance sa campagne 2026

La candidate à la tête de liste, Claire Reboisson, 36 ans, met en avant une volonté de rassemblement large pour permettre un changement politique dans une ville où l’échiquier électoral reste complexe. Contrairement à 2020, où la gauche s’était présentée de façon fragmentée, ce nouveau rassemblement entend proposer une alternative unitaire aux électeurs, face à une droite et un centre laissant entendre vouloir maintenir leur influence.
Claire Reboisson, ancienne candidate aux élections européennes, possède une expérience significative dans la gestion publique, ayant été directrice de cabinet à Creil et ayant collaboré avec le mouvement de Raphaël Glucksmann (PS). Elle est également engagée dans la vie culturelle locale, ayant été administratrice du théâtre du Chevalet à Noyon. Son collectif souhaite offrir une vision renouvelée pour la ville, notamment en matière sociale, environnementale et sécuritaire.
L’un des premiers événements pour lancer cette campagne s’est tenu début juillet au Small Talk, un café situé rue Saint-Corneille, qui deviendra leur QG de campagne. Lors de ces rencontres informelles, le collectif a découvert les attentes et préoccupations des habitants dans tous les quartiers de Compiègne. La communication autour de ces apéros vise à favoriser un dialogue direct entre candidats et citoyens.

L’écologie, la sécurité et l’engagement au cœur de cette campagne

Le Printemps Compiégnois s’est déjà exprimé sur plusieurs sujets d’actualité liés à la sécurité et à la cohésion sociale. La récente attaque du commissariat de Compiègne, survenue dans la nuit du 18 au 19 juillet, a été particulièrement abordée : le collectif dénonce la banalisation de la violence sans solution concrète face à ces dérapages, soulignant que la simple photo avec un gilet pare-balles ne suffit pas à une politique efficace. La candidate Reboisson revendique une approche de sécurité intégrée, basée sur la médiation, proposant par exemple d’installer des médiateurs de jour comme de nuit dans les quartiers sensibles.
Par ailleurs, le collectif insiste sur la nécessité d’accélérer la végétalisation des écoles pour faire face aux températures caniculaires, pointant un déficit de végétation dans certaines zones. La candidate met en avant l’importance d’intégrer ces enjeux pour lutter contre la ségrégation sociale, notamment en proposant de végétaliser davantage les espaces publics et scolaires, comme cela est observé dans certains quartiers.
Enfin, l’échéance de la présentation complète de la liste est fixée au samedi 20 septembre, une occasion pour le collectif de rassembler toutes ses composantes et d’affirmer son ouverture à l’union, sans strictement se limiter aux partis traditionnels. La démarche revendique une approche citoyenne et inclusive, favorisant la coopération avec différents acteurs locaux, dont la jeunesse et le mouvement écologiste.
Le Printemps Compiégnois porte ainsi une ambition claire : "Proposer une alternative démocratique, écologiste et participative pour redynamiser la ville lors du prochain scrutin".