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Le festival de l’Oiseau et de la nature en baie de Somme, c’est aussi l’automne

Chaque automne, la baie de Somme devient le carrefour privilégié pour des milliers d’oiseaux migrateurs sur la route est-Atlantique : spatules blanches, limicoles, rapaces, passereaux… en partance vers leurs quartiers d’hiver.

L’avocette est une des espèces emblématiques du littoral. © Réserve ornithologique de Grand-Laviers
L’avocette est une des espèces emblématiques du littoral. © Réserve ornithologique de Grand-Laviers

Pour célébrer ce ballet aérien et inviter le public à le vivre au plus près, le festival de l’Oiseau et de la nature organise, du 9 au 12 octobre 2025, ses rendez-vous d’automne dans le cadre des journées européennes de la migration : «C’est un peu une séance de rattrapage pour les personnes qui n’ont pas pu participer au festival au printemps. 15 000 personnes y ont participé. Au-delà de l’émerveillement, ces quatre jours visent à renforcer la sensibilisation à la préservation des oiseaux et de leurs habitats», explique-t-on du côté de l’organisation.

Pendant quatre jours, passionnés, familles, photographes et simples curieux pourront profiter d’un programme mêlant sorties nature, stages photo, ateliers artistiques et projections de films. L’occasion idéale d’observer les migrateurs, d’apprendre à mieux les connaître et de s’inspirer des paysages flamboyants de l’automne.

Citons notamment des sorties nature guidées dans les sites les plus emblématiques de la région : parc ornithologique du Marquenterre à Saint-Quentin-en-Tourmont, réserve du Hâble d’Ault, baie de Somme, plages du littoral picard, forêt du Touquet-Paris-Plage ou Baie de Canche. Des guides naturalistes partageront leurs connaissances sur la migration, aideront à identifier les espèces et dévoileront les stratégies qui leur permettent de parcourir des milliers de kilomètres : «L’automne est une saison magique en baie de Somme : les paysages se métamorphosent et les oiseaux nous offrent le spectacle de leurs grands voyages. Ce festival est aussi une invitation à réfléchir à la fragilité de ces migrations et à l’importance de protéger les milieux qui les rendent possibles», souligne Henri Sannier, président de l’association du festival.