Bâtiment
Nancy : Arnaud Tisserand succède à Alban Vibrac à la présidence de la Fédération du BTP 54
Séquence émotion, le 7 octobre dans les Grands Salons de l’hôtel de ville de Nancy à l’occasion de l’assemblée générale de la Fédération du BTP de Meurthe-et-Moselle. Après six années passées à la présidence, Alban Vibrac, de la menuiserie éponyme a cédé sa place à Arnaud Tisserand, pilote du groupe Lagarde Meregnani.

«L’avenir du BTP en Meurthe-et-Moselle, cela sera notre capacité à demeure solidaire». Le 7 octobre en fin d’après-midi, dans les Grands Salons de l’hôtel de ville de Nancy, Alban Vibrac termine son dernier discours de président de la Fédération du BTP de Meurthe-et-Moselle. Quelques heures auparavant, à l’occasion de l’assemblée générale statutaire, il a cédé sa place après l’élection d’Arnaud Tisserand à la tête de la fédération départementale.
Après deux mandats, Alban Vibrac laisse le navire «entre de bonnes mains. Être président, c’est une belle mission, une mission de cœur, de terrain où l’humain a toute son importance. Notre plus grande richesse demeure l’humain».
Un humanisme version BTP mis en avant à l’occasion de ce rendez-vous annuel des quelque aujourd’hui 450 membres de cette fédération. Une nécessité dans une situation «plus que préoccupante», comme l’assure l’ancien président. Alban Vibrac demeurera actif pour la profession, il assure toujours la présidence du groupe Réemploi au niveau national à la Fédération française du bâtiment (FFB).
«Si les derniers chiffres de l’activité dans notre département démontre un léger mieux, ils ne sont que l’ombre d’une année passée difficile. Nous ne sommes pas dans l’essor mais dans le rattrapage», assure Arnaud Tisserand, le nouveau président.
Transformer les défis en opportunités
À 51 ans, le pilote de Lagarde Meregnani, entend mener son mandat (de trois ans) dans la continuité de son prédécesseur tout en instaurant une impulsion nouvelle.
«Il nous faut renforcer le collectif, c’est indispensable dans le climat actuel. Il nous faut également agir pour l’attractivité du secteur notamment auprès des jeunes. Et il est indispensable d’anticiper les différentes mutations aujourd’hui en marche aussi bien d’un point de vue digital, qu’environnemental. Tous ses défis, nous devons les transformer en opportunités».
Le
tout dans un climat où plusieurs inquiétudes subsistent autour de
Ma PrimRénov et surtout de la Responsabilité élargie du producteur
(REP). Sans parler dans l’incertitude générale liée au spectacle
politique qui a atteint son paroxysme ces jours derniers…