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Polémique Brigitte Macron: une bourde de Bestimage à l'origine de la diffusion de la vidéo, selon l'agence

La vidéo dans laquelle Brigitte Macron qualifie des militantes féministes de "sales connes" a été diffusée à la presse people à la suite d'une bourde de l'agence Bestimage, dont la patronne est proche de la première dame, selon des informations...

Michèle dite "Mimi" Marchand (à gauche) et Brigitte Macron au Touquet le 22 avril 2017 © Eric Feferberg
Michèle dite "Mimi" Marchand (à gauche) et Brigitte Macron au Touquet le 22 avril 2017 © Eric Feferberg

La vidéo dans laquelle Brigitte Macron qualifie des militantes féministes de "sales connes" a été diffusée à la presse people à la suite d'une bourde de l'agence Bestimage, dont la patronne est proche de la première dame, selon des informations du Parisien confirmées mardi à l'AFP par Bestimage.

L'épouse du chef de l'Etat a qualifié dimanche de "sales connes" des militantes féministes qui ont interrompu samedi un spectacle de l'humoriste Ary Abittan, selon une vidéo publiée par le site de l'hebdomadaire Public.

Ces images, captées en coulisses peu avant la représentation, ont été réalisées par un photographe vidéaste de Bestimage, agence spécialisée dans l'actualité people dirigée par Mimi Marchand, proche de Brigitte Macron.

Différentes séquences ont ensuite été vendues à Paris Match, Closer et Public, mais sans que le son ni les dialogues n'aient été vérifiés, selon Bestimage. 

Mimi Marchand, qui veille habituellement sur les images envoyées, était absente en raison d'un deuil, selon l'agence.

Public, qui a reçu la séquence polémique, n'a pas confirmé au Parisien l'avoir obtenue via Bestimage. 

Samedi soir, quatre militantes du collectif féministe #NousToutes, portant des masques à l'effigie d'Ary Abittan avec la mention "violeur", ont interrompu son spectacle dans la salle parisienne des Folies Bergère, selon cette organisation.

Fin 2021, l'humoriste a été accusé de viol par une jeune femme qu'il fréquentait depuis quelques semaines. Après trois ans d'enquête, l'instruction a abouti à un non-lieu confirmé en appel en janvier. Mardi, son avocate a rappelé qu'il était "innocent" aux yeux de la justice.

Interrogé par l'AFP, l'entourage de Brigitte Macron avait assuré qu'il ne fallait "voir dans cet échange qu'une critique de la méthode radicale employée" par les militantes.

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