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Travaux de sécurisation
Pont d’Iguerande, point de situation après sa mise hors service
Fermé depuis le 26 septembre 2025 en raison d’un affouillement majeur sous l’une des piles du pont sur la Loire, le pont d’Iguerande fait l’objet d’un suivi renforcé et d’un plan de réparation temporaire.
Lors d’une inspection détaillée, les équipes ont constaté l’érosion des fondations anciennes qui menace la stabilité du pont, rendant toute circulation interdite pour les véhicules, les vélos et les piétons.
Le Département de Saône-et-Loire assure un suivi étroit et coordonné des opérations, avec un relevé topographique hebdomadaire pour détecter tout mouvement éventuel du pont. Par ailleurs, il maintient un contact quotidien avec le barrage de Villerest afin de réguler le débit de la Loire et de garantir la sécurité des plongeurs et des techniciens présents sur le site.
Cette collaboration entre les services techniques, les autorités et les spécialistes externes illustre un dispositif de sécurité actif, prêt à s’adapter en cas de variation hydrologique ou de nouvelles informations techniques.
Investigations subaquatiques et plans 3D pour garantir la sécurité publique
Une équipe de plongeurs spécialisés est intervenue entre le 20 et le 24 octobre pour réaliser un scan 3D du fond de la Loire et déplacer des palplanches endommagées afin de limiter l’aggravation des désordres provoqués par le courant.
Les données recueillies, couplées à des relevés géotechniques et aux plans d’origine, sont destinées à alimenter, avec l’appui du Cerema, un projet de réparation temporaire. L’objectif est de définir une solution rapide et adaptée permettant de sécuriser l’ouvrage et de préparer la suite des interventions sans attendre une intervention lourde et prolongée.
Les perspectives dépendront des résultats des investigations et des évaluations complémentaires. Le Département poursuit le travail de diagnostic et envisagera les prochaines étapes en fonction des données recueillies.
le pont d'Iguerande est désormais fermé à toute circulation. Cette mesure est jugée nécessaire en raison d'un « affouillement important sous l'une des piles », qui fragilise la stabilité de l'ouvrage. La réouverture n'est pas prévue avant le printemps 2026, et dépendra d’ailleurs du débit de la Loire et des conditions de la météo.