Reatub vers une deuxième victoire au challenge
Entreprise reprise en 2007 par Christian Waelens, Reatub est spécialisée dans le montage d’échafaudage sur site. La société qui compte aujourd’hui une trentaine de salariés vient de prendre possession de nouveaux locaux qui lui permettent d’améliorer encore les conditions de travail de ses salariés. L’entreprise qui répond essentiellement à des appels d’offres compte, parmi ses clients, bon nombre de collectivités, mais aussi des tailleurs de pierre, des charpentiers. Capable d’intervenir sur des bâtiments jusqu’à 80 mètres de hauteur, Reatub souhaite à terme se développer sur la Belgique.
La Gazette : Pourquoi avez-vous décidé de participer à nouveau à ce challenge ?
Christian Waelens : Nous avons reçu un coup de télephone de la CCI de l’Artois nous proposant de prendre part à l’édition 2011 du challenge, nous voulions laisser la place à d’autres entreprises, mais la CCI nous a indiqué que nous pouvions participer à nouveau. Aujourd’hui, notre but est de voir comment nous nous situons un an après notre victoire. En parallèle du challenge, nous sommes d’ailleurs engagés dans une démarche de GPEC et souhaitons mettre l’humain au centre des affaires.
Qu’avez-vous fait pour améliorer votre performance ?
Il ressortait de l’étude d’image que notre entreprise n’était pas assez connue, nous n’avons cependant pas corrigé le tir, parce que nous manquons de matériel. Je pense qu’il serait aberrant de vouloir gagner de nouveau clients alors que nous n’avons pas de matériel à leur fournir. Nous sommes freinés commercialement parlant, parce que nous ne faisons pas de démarchage direct, le bouche-à-oreille a très bien fonctionné jusqu’à maintenant et je pense qu’avec un bon commercial, il y a un potentiel à développer.
Qu’attendez-vous de la participation de cette année ?
J’espère que notre entreprise est toujours aussi performante que ce qu’elle était l’année dernière. C’est très subjectif, peut-être que nous n’aurons pas les même résultats qu’en 2010. Toujours est-il que je pense la même chose que l’année dernière avec pour seule différence que je place aujourd’hui l’humain au centre de la démarche. Je dirai que ma manière de penser a changé et qu’aujourd’hui, je souhaite former un peu plus mes salariés et leur proposer des stages de manière à faire évoluer leur compétence.