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Retailleau ne ferme pas la porte à un retour au gouvernement

Le patron des Républicains Bruno Retailleau a affirmé mardi qu'il ne fermait pas la porte à un retour de son parti dans le gouvernement, à condition qu'il s'agisse d'une "cohabitation" avec la macronie et que LR...

Le patron des Républicains et ministre de l'Intérieur sortant Bruno Retailleau sur le plateau du 13 Heures de TF1, le 6 octobre 2025 à Boulogne-Billancourt, près de Paris © Bertrand GUAY
Le patron des Républicains et ministre de l'Intérieur sortant Bruno Retailleau sur le plateau du 13 Heures de TF1, le 6 octobre 2025 à Boulogne-Billancourt, près de Paris © Bertrand GUAY

Le patron des Républicains Bruno Retailleau a affirmé mardi qu'il ne fermait pas la porte à un retour de son parti dans le gouvernement, à condition qu'il s'agisse d'une "cohabitation" avec la macronie et que LR "ne se dilue pas" dans le camp présidentiel.

Les Républicains sont prêts "à gouverner à une condition: c'est que ce soit un gouvernement que j'appellerai de cohabitation" avec la macronie, a affirmé Bruno Retailleau, invité de Europe 1-CNews. 

La nomination, il y a un an, du LR Michel Barnier à Matignon est déjà "une forme de cohabitation", a-t-il dit, sans préciser s'il revendiquait le poste de Premier ministre pour son parti. 

A l'inverse, il a qualifié l'équipe gouvernementale, présentée dimanche par Sébastien Lecornu et qu'il a fait voler en éclats en menaçant de démissionner, comme le reflet "d'une hyper-présidence" d'Emmanuel Macron. 

Bruno Retailleau a rejeté l'accusation de vouloir rester à tout pris au gouvernement pour conserver un poste. 

"Allez-y, citez-moi le nombre de personnalités qui depuis 1958 (date de la fondation de la Ve République), nommées ministre d'État, ministre de l'Intérieur, ont refusé?", s'est-il emporté.

Il a attribué sa décision de claquer la porte au fait que Sébastien Lecornu ait "caché" la nomination de Bruno Le Maire à la Défense, l'ancien ministre de l'Economie étant accusé par LR d'avoir provoqué un endettement massif de la France. 

"On nous a traités, nous, partenaires de ce fameux socle commun, comme on disait à l'époque, comme si on était prêt à avaler toutes les couleuvres", a-t-il déploré. 

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