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Roussel (PCF) veut 60.000 policiers et douaniers de plus pour mener la guerre au narcotrafic

Le secrétaire national du parti communiste (PCF) Fabien Roussel a appelé dimanche à la création de 60.000 emplois de policiers et de douaniers pour mener un...

Le secrétaire national du parti communiste Fabien Roussel, à Matignon, Paris, le 8 octobre 2025 © Bertrand GUAY
Le secrétaire national du parti communiste Fabien Roussel, à Matignon, Paris, le 8 octobre 2025 © Bertrand GUAY

Le secrétaire national du parti communiste (PCF) Fabien Roussel a appelé dimanche à la création de 60.000 emplois de policiers et de douaniers pour mener un "combat sans merci" contre le narcotrafic.

Le chef des communistes s'exprimait lors d'un grand meeting de son parti à Marseille, une des villes les plus touchées par ce fléau. La veille, une marche blanche y avait eu lieu après l'assassinat de Mehdi Kessaci, frère du militant anti-drogue Amine Kessaci.

"Il est possible et même indispensable d'embaucher 60.000 agents de police, enquêteurs, douaniers pour mener ce combat sans merci", a-t-il déclaré, chiffrant sa proposition à 2,5 milliards d'euros "dès maintenant".

"Voilà ce que nous exigeons de la République", a-t-il dit.

Fabien Roussel a réaffirmé son soutien sans réserve aux forces de l'ordre, se démarquant des positions souvent exprimées par la France insoumise (LFI).

"Jamais nous ne dirons +tout le monde déteste la police+; nous, nous les soutenons et nous voulons des gardiens de la paix au service du peuple, pour le peuple et avec le peuple", a-t-il dit.

Il a opposé "cette guerre que nous sommes prêts à mener et sans transiger" aux menaces de conflit en Europe récemment brandies par le chef d'Etat major des armées, le général Fabien Mandon.

"Jamais nous ne voterons des crédits militaires et les pleins pouvoirs à des dirigeants prêts à envoyer nos enfants se faire tuer pour des guerres qui ne sont pas les nôtres", a lancé Fabien Roussel, renvoyant dos à dos le "nationalisme de Poutine" et "ceux qui voudraient nous faire entrer en guerre contre le peuple russe".

Le général Mandon, un proche du président Emmanuel Macron, avait prévenu mardi dernier devant le Congrès des maires que la France devait restaurer sa "force d'âme" et "accepter de perdre ses enfants" en cas de conflit en Europe.

Au cours de ce meeting à Marseille, Fabien Roussel a également évoqué les prochaines élections municipales des 15 et 22 mars, et plaidé pour une "union dans la clarté et la confiance" à gauche.

Il s'est engagé à ce que les communistes ne conduisent "aucune liste de division contre des maires sortants, socialistes, écologistes ou insoumis".

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