Se connecter
RTE veut renforcer les retombées économiques locales des Boucles de la Seine
RTE a réuni 60 entreprises à l’Abbaye du Valasse pour maximiser les retombées locales du projet Boucles de la Seine, estimées à environ 20 millions d’euros.
Ce mardi 2 décembre, RTE a organisé à l’Abbaye du Valasse, en plein cœur de Caux Seine Agglo, une journée d’affaires consacrée au projet « Transition Énergétique des Boucles de la Seine ». L’objectif : mettre en relation les titulaires des marchés et les entreprises de Seine-Maritime et de l’Eure pour maximiser les retombées économiques locales.
Près de 180 participants, représentant 60 entreprises, ont répondu présents. Les montants estimés des commandes pouvant être passées localement atteignent environ 20 millions d’euros. Ils couvrent des prestations variées : terrassement, génie civil, location de matériel, gardiennage, hébergement ou encore restauration.
Cette démarche fait écho au chantier du raccordement du parc éolien en mer de Fécamp, qui avait généré 26 millions d’euros d’activités locales entre 2020 et 2023.
Un chantier structurant pour l’électrification industrielle normande
Le projet répond à un enjeu majeur : moderniser le réseau électrique pour accélérer la transition énergétique de la vallée de la Seine. Il comprend la construction de deux postes électriques à Sandouville et Port-Jérôme, la création d’une ligne aérienne de 400 000 volts entre Rougemontier et Port-Jérôme, ainsi qu’une ligne souterraine de 225 000 volts reliant Port-Jérôme au Havre.
Ces infrastructures permettront aux industriels de remplacer leurs énergies fossiles par de l’électricité décarbonée, réduisant significativement leurs émissions et facilitant l’implantation de nouvelles activités bas-carbone. Les travaux, amorcés en septembre 2025 avec la construction du poste de Noroit, se poursuivront jusqu’en 2029. RTE prévoit de renforcer durablement le réseau normand, de raccorder de nouveaux producteurs et consommateurs et de renouveler 300 km de lignes électriques.
À ce jour, 100% des études sont réalisées en France. 95% des opérations de génie civil sont confiées à des entreprises nationales et 70% des fournitures proviennent du territoire. RTE souhaite désormais élargir la place des entreprises normandes dans ses futurs marchés afin de faire de cette transition énergétique un levier de développement durable.
« Réaliser des projets au service de la transition énergétique du territoire normand, c’est bien. Les réaliser avec le territoire, c’est mieux ! [...] Notre ambition est claire : créer de la valeur pour les entreprises locales et les associer pleinement à nos projets, aujourd’hui et demain », s'enthousiasme Christelle Coppens-Chalhoub, déléguée régionale Île-de-France et Normandie.