Safran et l'Esigelec créent un laboratoire commun pour l’avenir de l’aviation
Safran Nacelles et l’Esigelec créent ePRISME, un laboratoire commun pour développer le futur inverseur de poussée électrique destiné aux avions civils.
Le 17 décembre à Rouen, Safran Nacelles et l'établissement d'enseignement supérieur Esigelec, via son Institut de recherche Irseem, ont annoncé la création du laboratoire commun ePRISME (eTRAS plateforme de recherche et d’innovation pour la simulation, la modélisation et l’évaluation des chaînes électriques). Dans un contexte de forte électrification des avions et d’exigences technologiques croissantes de la part des avionneurs, ce projet vise à «accélérer le développement et améliorer la fiabilité de notre futur inverseur électrique », destiné à la prochaine génération d’avions civils, indique Fabienne Lacorre, directrice technique chez Safran Nacelles.
Deux axes de recherche stratégiques
ePRISME se concentre sur deux volets majeurs. La «création d'une plateforme d’essais de la chaîne électrique, initialement simulée puis transformée en banc d’essais, permettra de tester l’intégration d’équipements physiques dans un environnement proche du système final». Et, le «développement d’une plateforme de recherche en maintenance prédictive, dédiée à la détection préventive de pannes sur le système électrique et le système d’actionnement, via des algorithmes avancés et des solutions hardware.»
Opérationnel fin 2025, ePRISME s’appuiera sur une équipe d’une quinzaine de personnes, dont huit intervenants de l’Esigelec et de l’Irseem et sept experts de Safran Nacelles. Les compétences mobilisées couvrent le contrôle-commande, le pronostic, le diagnostic, la compatibilité électromagnétique et la fiabilité des systèmes complexes.
« Mutualiser connaissances et expertises »
« ePRISME illustre notre volonté de mutualiser connaissances et expertises pour mener des recherches appliquées sur des systèmes critiques et former les ingénieurs de demain », ajoute Etienne Craye, directeur général de l’ESIGELEC.
Le laboratoire prévoit des activités jusqu’en 2029, avec possibilité de prolongation selon les besoins industriels.