Tourisme
Nancy : un été dynamique pour l’Office de tourisme métropolitain
L’Office de Tourisme Métropolitain a connu un été positif avec une fréquentation en progression de 5% par rapport à 2024. Juillet a été particulièrement porteur (+6%), suivi d’un mois d’août plus mesuré (+4%).

La majorité des visiteurs reste française (65%, en hausse de 3 points), avec une forte représentation du Grand Est, notamment de la Lorraine (35%) et de l’Île-de-France (14%). La clientèle internationale recule légèrement (35%, -3%), mais son profil reste stable : Allemands, Néerlandais et Belges représentent à eux seuls deux tiers des visiteurs étrangers, suivis par l’Italie, la Suisse et l’Espagne.
Les demandes au comptoir révèlent un changement notable des attentes : le cyclotourisme domine largement (60% des sollicitations), devant la randonnée (17%) et le bien-être (13%). Ce glissement traduit une recherche croissante d’activités de plein air et de séjours actifs.
Les musées, sites et monuments ont connu une belle progression (+10% de fréquentation). Le jardin botanique Jean-Marie Pelt a une nouvelle fois bénéficié de l’attrait exceptionnel de l’Arum titan en floraison.
Nancy Thermal poursuit sa montée en puissance : +3% pour l’espace Aquasport et surtout +29% pour l’espace Spa, preuve de l’engouement croissant pour les séjours détente.
La boutique de l’Office a vu ses ventes s’envoler (+35%). Cette progression s’explique par un plus grand nombre d’achats (+18%), même si le panier moyen reste stable (16,52 euros). Les visites guidées connaissent également un regain d’intérêt (+13% de participants) et génèrent un chiffre d’affaires en hausse de 51%.
Impact sur l’ensemble du secteur
Les hébergements affichent des résultats contrastés. Les nuitées restent stables mais confirment la tendance déjà observée : une baisse des visiteurs étrangers compensée par un tourisme domestique plus fort, y compris une progression du «locatourisme» (+19% de Meurthe-et-Mosellans séjournant dans leur département).
Les hôtels enregistrent un taux d’occupation de 71 % (+2 points) mais ajustent leurs tarifs à la baisse (77 euros en moyenne, -1,7%), signe d’une adaptation au contexte économique. Les campings, en revanche, tirent leur épingle du jeu avec un bond de 14% et un taux d’occupation atteignant 81%.