Villeneuve d'Ascq : Orange Cyberdéfense quitte Lesquin et prévoit 60 embauches

Pour attirer les talents, il fallait se rapprocher des transports en commun et d'un siège attractif. C'est en tout cas une des raisons pour lesquelles Orange Cyberdéfense a quitté son site de Lesquin pour s'installer au siège de l'opérateur, à Villeneuve d'Ascq et rejoindre d'autres filiales du groupe, comme Nordnet et Totem.

A l'heure où les cyberattaques ont augmenté de 45% en un an – et que les PME représentent deux tiers des victimes –, l'activité d'Orange Cyberdéfense a vu son activité croître de 50%. «Chaque jour, nous avons des preuves que la digitalisation va à toute vitesse et corollairement, les attaques aussi» introduit Hugues Foulon, CEO d'Orange Cyberdéfense. La filiale prévoit donc d'enrichir ses effectifs d'une soixantaine de collaborateurs d'ici 2027 sur Villeneuve d'Ascq : tous les profils, débutants ou confirmés (bac+5, écoles d'ingénieurs, universités, formations en nouvelles technologies et/ou informatique...) mais aussi, salarié(e)s en reconversion, sont attendus. «On recrute des collaborateurs qui saisissent l'importance de la cybersécurité» complète Frédéric Zink, CEO d'Orange Cyberdéfense France. Rien qu'en France, près de 250 000 postes seraient vacants dans le domaine.

Une menace plus mature

Les PME sont évidemment des cibles de premier choix, là où les grands groupes sont souvent très bien équipés. «Selon une de nos études, seulement 21% des dirigeants de TPE/PME estiment qu'il y a un risque cyber. C'est très peu ! Surtout que les attaquants ciblent davantage les plus petites entreprises, plus vulnérables et moins protégées. Beaucoup pensent que les enjeux de cybersécurité sont techniques mais en fait ce sont des sujets de management» poursuit Hugues Foulon.