Wall Street flirte avec de nouveaux records
La Bourse de New York a terminé en hausse jeudi 26 juin, le S&P 500 se rapprochant de son sommet historique alors que les investisseurs digèrent de nouvelles données sur l'économie américaine.

La Bourse de New York a terminé en hausse jeudi, le S&P 500 se rapprochant de son sommet historique alors que les investisseurs digèrent de nouvelles données sur l'économie américaine et la politique commerciale de Donald Trump.
Le Dow Jones a gagné 0,94%, l'indice Nasdaq a progressé de 0,97% et l'indice élargi S&P 500 a avancé de 0,80%, à quelques points seulement de son record atteint en février.
Le marché a réagi avec optimisme à l'annonce par la Maison-Blanche d'un possible report de la date butoir du 9 juillet, à partir de laquelle des droits de douane plus élevés sur les importations aux États-Unis en provenance de dizaines de pays devraient entrer en vigueur. "C'est important parce que cela montre peut-être une flexibilité inattendue de la part du président américain" Donald Trump, a commenté Christopher Low, analyste de FHN Financial. Au nom de la défense de la production nationale, le président Trump a imposé, depuis son retour à la Maison-Blanche, des droits de douane sectoriels, comme sur l'acier et l'aluminium. Mais il a aussi ciblé depuis avril des dizaines de partenaires commerciaux des Etats-Unis avec des taux prohibitifs, ce qui avait créé un vent de panique sur Wall Street. Le président s'était ensuite ravisé en les mettant en pause jusqu'au 9 juillet, le temps de mener des négociations commerciales.
Côté indicateurs, Wall Street a accueilli jeudi une révision du produit intérieur brut (PIB) américain, qui a montré que l'économie des États-Unis s'est contractée plus que prévu au cours des trois premiers mois de l'année, les dépenses de consommation et les exportations se révélant plus faibles qu'attendu.
En rythme annualisé, mesure privilégiée par les États-Unis, le PIB a reculé de 0,5% au premier trimestre, contre une précédente estimation l'évaluant en repli de 0,2%.
Quid de l'inflation
Les inscriptions au chômage ont quant à elles reculé par rapport à la semaine précédente et se sont établies en deçà des attentes des économistes, à 236 000. Ces données "restent ancrées à des niveaux assez bas qui ne sont pas associés à une récession, ni même à un ralentissement significatif" de l'économie, soutient dans une note Patrick O'Hare, analyste de Briefing.com. Toutefois, les renouvellements de demande d'allocation chômage sont ressortis au-dessus des attentes, ce qui pourrait "indiquer un certain fléchissement du marché de l'emploi", a-t-il ajouté.
La place américaine attend désormais la publication de l'indice PCE ce vendredi, jauge d'inflation privilégiée par la banque centrale américaine (Fed) ainsi qu'un baromètre de la confiance des consommateurs publié par l'Université du Michigan.
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