Depuis la première crise de la vache folle, la restauration revoit ses pratiques pour répondre aux attentes de consommateurs qui demandent plus de transparence, de traçabilité et de services.
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Début novembre, l’Union des métiers et de l’industrie de l’hôtellerie (Umih) 80 tenait son Assemblée générale à Ailly-sur-Noye. L’occasion d’évoquer l’impact de la crise sanitaire sur un secteur en profonde mutation.
Fin septembre, l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) 80 et la préfecture de la Somme ont mené une action de prévention auprès de 40 établissements amiénois. L’objectif : apporter une réponse à des exploitants démunis devant la crainte de leurs clients d’être drogués à leur insu.
Comme elle l'avait fait l'an passé, l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih) 80 relance à Amiens le 21 septembre prochain sa campagne de prévention, en collaboration avec la préfecture de la Somme.
« Cafés, hôtels, restaurants connaissent des difficultés économiques », confié quelques minutes avant Bruno Asnar, le président de l’Umih 80. Hausses des matières premières, de l’énergie, de la masse salariale, difficultés à recruter (200 000 postes à pourvoir au niveau national), Prêts garant…
Pour ne rien arranger au contexte difficile : « Nous n'avons pas été épargnés par le climat, souligne Bruno Asnar, nous n'avons connu que huit semaines de beau temps », quand on sait l'importance de la météo dans les métiers de l'hôtellerie. Lui-même gérant depuis 15 ans du restaurant Le…