Le 4 juillet dernier, Nord France Invest organisait son assemblée générale à Dunkerque. L’occasion pour la structure qui facilite le développement des entreprises à capitaux étrangers en, de faire le bilan 2022.
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Que la région sorte des classements mondiaux en termes de lisibilité, c’est «l’angoisse» de Luc Doublet, président de Lille’s agency et de Nord France invest, à la perspective d'une non-fusion avec la Picardie. Une angoisse largement partagée par les milieux économiques régionaux qui craignent aussi le statisme d’une région quand les autres s’afficheront en mouvement.
En plus de conserver son deuxième rang de région française la plus attractive en termes d’emplois générés par les investissements directs étrangers, les Hauts-de-France se sont érigés l’an dernier, pour la première fois, à la deuxième place du podium en matière de projets remportés, derrière l’Ile-de-France. Une dynamique qui touche presque l’ensemble des secteurs d’activité.
La Région souhaite constituer un réseau informel de personnes originaires des Hauts-de-France, et installées au Royaume-Uni dans le but de développer les activités des entreprises régionales et créer des emplois. Des premières rencontres se sont déroulées à Londres.
La Gazette : Quel bilan tirez-vous de ces années particulières, marquées par la crise Covid ? Yann Pitollet : D'ores et déjà, 2019 avait été une année record au niveau des investissements étrangers avec 130 projets recensés par Nord France Invest et ses partenaires, qui avaient créé ou sauvega…