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De Dijon aux États-Unis : l’ascension de Loïc Gergaud, filmmaker spécialisé dans l’aviation

Bac en poche, le Dijonnais Loïc Gergaud a sauté dans le bain de la vie professionnelle. Et pour cela, il s’est adonné à sa passion pour la vidéo, combinée à son goût pour l’aviation. Autodidacte, le réalisateur spécialisé s’est fait un nom au-delà de nos frontières. Portrait. 

À Dijon ou sur un autre continent, Loïc Gergaud, réalisateur, s’est fait une spécialité des films dédiés à l’aviation. © Loïc Gergaud
À Dijon ou sur un autre continent, Loïc Gergaud, réalisateur, s’est fait une spécialité des films dédiés à l’aviation. © Loïc Gergaud

À Dijon ou sur un autre continent, Loïc Gergaud, réalisateur, s’est fait une spécialité des films dédiés à l’aviation. À seulement 21 ans, le Dijonnais a su allier ses passions pour suivre un parcours atypique qui débute juste après l'option d'un bac à orientation scientifique. Son diplôme en poche, Loïc Gergaud préfère s’expatrier. Il passe ainsi un an aux États-Unis dans les rangs de Disney World en Floride. "L’un des parcs est dédié aux cultures d’autres pays et on y trouve un pavillon français. Pour ma part, je travaillais sur l’attraction Ratatouille" se souvient le jeune homme.

Pendant son temps libre, il se consacre à sa passion pour la vidéo, un loisir auquel il s’adonne depuis son plus jeune âge. "Je n’avais jamais pensé en faire mon métier" reconnait-il. Au cours de son séjour américain, il fait la connaissance d’un « filmmaker », en Français comprenez un réalisateur, qui aiguisera sa curiosité autant que son envie. Quand l’heure du retour à Dijon a sonné, Loïc Gergaud ne souhaitait pas reprendre ses études. "J’ai utilisé mes économies pour acheter une caméra professionnelle et je me suis lancé en microentreprise en septembre 2024. Par contre, je ne voulais pas devenir un youtubeur. Je voulais gérer des films de A à Z", remarque-t-il.

© Loïc Gergaud

Décollage imminent

Il commence par réaliser quelques films gratuitement pour des restaurants dijonnais afin de se faire connaître tout en valorisant les services et les commerces locaux. Son père, salarié de l’aéroport de Dijon qui partage avec lui son goût pour l’aviation, lui fait part d’un projet de vidéo de communication de son employeur. Avec sa recommandation, Loïc Gergaud saisit l’opportunité de pénétrer l’univers aéronautique et réalise le film documentaire de présentation de la structure.

Une semaine et demie de tournage et 150 heures de montage plus tard, le documentaire voit le jour. "Je voulais montrer tout ce qu’on ne voit pas forcément comme les activités de transplant mais aussi les vols touristiques ou d’affaires" détaille-t-il. Son documentaire cinématique de près de vingt minutes, réalisé en novembre 2024, séduit le groupe propriétaire de l’aéroport qui lui confie une mission similaire pour l’aéroport de Tours en mars 2025. Sans le vouloir, il devient peu à peu réalisateur spécialisé dans l’aviation.

Des avions pas comme les autres

"En parallèle de ces films, quand un jet privé se posait à Dijon, j’allais les filmer, pour le plaisir et je partageais mes vidéos sur les réseaux sociaux" poursuit le réalisateur. Son audience se construit en France mais aussi à l’international. "J’ai alors été sollicité par de riches propriétaires pour aller filmer leur jet" ajoute le jeune homme. Il se retrouve ainsi sur les pistes d’Australie puis de Malaisie.

En attendant les prochains déplacements de l’autre côté du globe, il collabore à distance, pour cause de visa, avec des acteurs de l’aviation installés aux Etats-Unis, pour faire le montage de vidéos. "Ce qui plaît dans mon style ? Ma french touch cinématique, avec une certaine dynamique et de l’action, mais aussi l’utilisation que je fais des couleurs" confie Loïc Gergaud. Une belle réussite pour ce jeune autodidacte attaché à Dijon et qui continue à filmer les matchs de la JDA autant que les voitures de luxe qu’il croise dans sa ville natale.

Pour Aletheia Press, Nadège Hubert