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Boutique Créa Lie à Tergnier : Aurélie Taisne confirme l’essai
Après six mois d’activité dans le cadre du dispositif « Ma boutique à l’essai » à Tergnier, Aurélie Taisne a choisi de demeurer dans les locaux. L’artisane fabrique des objets en bois flotté et crée des bijoux et articles religieux à base de pierres naturelles. Elle développe actuellement une nouvelle gamme de bijoux en bois d’olivier.
Rien
ne prédestinait Aurélie Taisne à s’installer comme créatrice de
bijoux à Tergnier. S’il n’y avait eu la crise sanitaire et les
balades en bord de mer, la mère de famille n’aurait sans doute
jamais franchi le cap qui lui a permis de libérer la touche
artistique qu’elle porte en elle. «
J’aime travailler le bois, le mélange des matières »
confie
la créatrice. Aurélie Taisne prend plaisir à exposer ses créations
sur les marchés de Noël et même si « beaucoup
de retours des clients sont positifs », cette
dernière n’a pas pour idée de s’installer.
« C’est une
amie qui m’a parlé du dispositif « Ma boutique à l’essai »
proposé par la ville de Tergnier, j’ai signé une première fois
pour trois mois, puis renouvelé pour trois mois encore
et je n’ai plus
quitté les lieux » se
réjouit Aurélie Taisne.
Du bois flotté à l’olivier
L’agenda 2024 se remplit bien pour l’artisane qui partage désormais son temps entre l’accueil de clients à la boutique et les marchés et salons divers dans le département où elle expose ses lampes - quand les conditions climatiques le permettent car ce sont des objets fragiles fabriqués avec du papier japonais – et ses bijoux, des bracelets et boucles d’oreilles, pièces imaginées et fabriquées dans l’intimité de son atelier.
Si pour les créations en bois flotté, Aurélie Taisne se fie entièrement à son instinct, pour les pierres naturelles en revanche la créatrice a suivi une formation de 6 mois en lithothérapie qui lui permet de conseiller les clients en connaissance sur les propriétés de chacune des pierres utilisées. Plus récemment, Aurélie Taisne s’est essayée avec succès à la création d’une nouvelle gamme de bijoux en bois d’olivier : « il s’agit d’un bois pas trop lourd et qui présente de jolies nervures » s’enthousiasme-t-elle.
L’artisane ternoise s’approvisionne auprès d’un producteur rencontré durant l’été dans le sud de la France « La maison du bois d’olivier » qui lui propose le bois sous forme de planches que la créatrice redécoupe à son tour pour fabriquer bracelets, pendentifs, boucle d’oreilles et autres accessoires. « J’achète les machines au fur et à mesure » confie la jeune entrepreneuse qui porte sur 2023, année de lancement de l’activité, un regard plutôt satisfaisant.