Château-Thierry : deux nouvelles centrifugeuses installées à la station d'épuration
Deux nouvelles centrifugeuses ont été inaugurées à la station d'épuration Pierre Lamret par la communauté d'agglomération de la région de Château-Thierry (CARCT).

La station d'épuration de Château-Thierry se voit dotée de deux nouvelles centrifugeuses. Ce chantier considéré comme prioritaire pour l’environnement et le service public par la CARCT avait été engagé fin 2024. L’Agglomération entend relancer les investissements structurants en matière d’assainissement et rattraper le retard pris ces dernières années. D’un montant total de 442 200 € TTC, ce projet vient combler un manque d’équipement et contribue à remettre la station en conformité avec les exigences réglementaires en matière de traitement des boues d’épuration.
Réduction des consommations énergétiques
D'après la collectivité, jusqu’ici, faute d’investissement, la station dépendait depuis 2020 d‘une unité mobile externalisée. Cette solution provisoire coûtait chaque année environ 500 000 € en location, sans apporter de solution pérenne ni performante. Avec ce nouvel équipement, la régie reprend pleinement la main sur son exploitation, réduit sa consommation énergétique et engage une transition vers une valorisation locale, autonome et durable des boues. Ces nouvelles centrifugeuses permettent de traiter directement sur site les boues issues de 1,6 million de m³ d’eaux usées par an, réduire de près de 10% la consommation énergétique du traitement, et alléger les coûts de maintenance et d’exploitation.
L'investissement s'inscrit dans une stratégie plus large de remise en ordre du service sur les plans budgétaire, organisationnel et technique. L'Agglomération réorganise ainsi le SPAC (Service Public d'Assainissement Collectif) pour en améliorer le fonctionnement et crée le SPANC (Service Public d'Assainissement Non Collectif). Elle s'est aussi dotée d’une assistance à maîtrise d’ouvrage afin de mettre en conformité l’ensemble des stations d’épuration, alors que 12 sur 13 ont été déclarées non conformes par la préfecture de l’Aisne.