Emmanuel Macron plaide une «politique de protection» de notre industrie
Lors de l'inauguration de la cinquième édition de la Grande exposition du fabriqué en France à l'Élysée, le président a appelé à assumer, «face à la brutalité des échanges commerciaux et à la concurrence déloyale», une politique de protection de notre industrie.
Face à la "brutalité des échanges commerciaux" et à la "concurrence déloyale", Emmanuel Macron a plaidé vendredi pour une "politique de protection de notre industrie", lors de l'inauguration de la cinquième édition de la Grande exposition du fabriqué en France à l'Élysée.
"Il faut que l'on assume une politique de protection de notre industrie, et ce n'est pas un gros mot", a-t-il déclaré devant un parterre de ministres, parlementaires, industriels et entrepreneurs français.
Surproduction chinoise
Le président a évoqué un contexte économique marqué par l'"accélération de la mondialisation", la "brutalité des échanges commerciaux" et "une concurrence déloyale", citant notamment la "surproduction chinoise" et les droits de douane américains.
Le président a notamment cité la question de l'acier et celle les petits colis qui "viennent déstabiliser nos commerces de centre-ville".
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Emmanuel Macron a aussi plaidé pour la décarbonation, ventant la création d'emplois en France "tout en baissant les émissions de CO2". "Si on veut garder nos grands cimentiers, nos grandes aciéries, nos ports, il faut aller beaucoup plus vite dans la décarbonation", a-t-il estimé.
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