Face aux risques pour la santé des 18-30 ans, Vipali poursuit son évolution pour accentuer la prévention primaire
L’entreprise nordiste Vipali, qui a lancé son application de prévention santé, a dévoilé ses ambitions autour des évolutions et du déploiement de sa solution. De nouvelles versions de l’application sont déjà prévues dans les mois et années à venir, que ce soit en France ou à l’international, tout en continuant de se placer en pionnier de la prévention santé en entreprise et pour le grand public.
«La santé se doit de prévenir, et pas uniquement de soigner»,
déclare en introduction Gilles Lechantre, président de Vipali.
C’est là qu’est la subtilité de Vipali : mettre en avant
la prévention primaire, c’est-à-dire les «actions
visant à réduire la fréquence d'une maladie ou d'un problème de
santé dans une population saine, par la diminution des causes et des
facteurs de risque», selon la définition de l’AP-HM. Pour
aider à la mise en avant de la prévention primaire, Vipali, après
sa création en 2023, a lancé une application, qui connaît un
rapide succès avec environ 10 000 utilisateurs réguliers et 100
clients entreprises – TPE, start-ups ou encore mutuelles – ainsi qu’une connexion avec l’écosystème de santé
national, et des partenariats avec French Care et EuraSanté
également.
Car Vipali veut être toujours plus présent dans les entreprises afin d’être un outil indispensable pour la santé des salariés, alors que les risques autour du burn-out et du stress au travail se font toujours plus importants. Mais pas uniquement. Concernant le grand public, Vipali a réalisé une enquête auprès des 18-30 ans, et les résultats sont alarmants. Les personnes entre 18 et 30 ans présentent des habitudes à risque supérieures de +17% par rapport au reste de la population, notamment à cause de la «sédentarité, des écrans, d’un sommeil dégradé et d’une alimentation instable». Autre chiffre alarmant de l’enquête, 76% des 18-30 ans se situent déjà dans une zone de risque nécessitant une vigilance.
De plus, une
grande partie de ces risques n'est pas visible au premier abord,
comme par exemple le déficit relationnel (+15,8%), qui ressort
comme la particularité la plus marquée de cette génération.
Suivent ensuite les environnements de vie peu adaptés à une bonne santé
(+14,1%). Ces risques invisibles dégradent la santé à moyen et
long terme, surtout lorsqu’ils sont cumulés avec la sédentarité,
une forte stimulation numérique et une fatigue chronique.
Devenir le
«Duolingo de la santé»
L’objectif de
Vipali est donc de faire baisser ces chiffres via la prévention
primaire et les évolutions prévues pour son application. Cela va
passer par une «gamification de l’application, afin d’être le Duolingo de la santé pour donner
envie d’utiliser l’application et aider à changer», précise
Alexandre Morel, directeur Innovation de Vipali. Mais aussi par une
présence plus importante de l’intelligence artificielle.
L’application se veut donc plus collaborative et personnalisée, avec davantage de jeux, «et non-culpabilisante. Nous ne
voulons pas être moralisateurs», ajoute le directeur innovation. Plusieurs autres versions sont prévues dans les mois et
années qui viennent, avec, pour la prochaine, une traduction en
sept langues pour lancer la solution à l’international,
accompagnée d’une IA plus explicative et détaillée.
Une version «World»
sera ensuite lancée, suivie par une sixième version. La version 7 se concentrera autour de la
nutrition et la huitième dressera des liens avec l’écosystème
local, comme la salle de sport ou les commerces, pour aider
l’utilisateur dans sa vie quotidienne. Les ambitions sont claires
et Cécile Annequin, CEO de Vipali, les formule ainsi :
«Nous souhaitons devenir une solution d’utilité publique».
Un déploiement international rapide
Vipali assume avoir
une volonté internationale forte et cherche à se développer
rapidement en dehors des frontières françaises. L’un des premiers
pays : le Maroc, avec la présence d’événements
internationaux d’envergure comme la Coupe d’Afrique des Nations
des football et la Coupe du Monde dans les semaines et années et qui
arrivent, avant d’affirmer une présence sur le continent africain
dans la globalité. L’entreprise a également entamé des
discussions pour s’implanter au Canada.