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Futerro lance les démarches pour sa bioraffinerie de Saint-Jean-de-Folleville

La société belge Futerro a annoncé avoir déposé ses demandes de permis pour sa future bioraffinerie de Saint-Jean-de-Folleville, visant à produire PLA et biopolymères durables.

© Futerro
© Futerro

Le 9 décembre, Futerro SA, spécialisée dans l’acide lactique, le lactide et le PLA, a annoncé avoir officiellement déposé ses demandes d’autorisation environnementale et de permis de construire. Cette démarche représente «un progrès décisif dans le développement de son projet industriel», annonce l'entreprise dans un communiqué. 

Située à Saint-Jean-de-Folleville, en Seine-Maritime, la bioraffinerie, «première du genre en Europe», produira des biopolymères compostables et recyclables, destinés à remplacer les plastiques d’origine fossile dans de nombreux secteurs industriels. « Cette soumission marque une étape opérationnelle majeure pour notre projet. Notre ambition est claire : réinventer les secteurs de la chimie et des plastiques en France et en Europe », indique Frédéric Van Gansberghe, directeur général de Futerro.

Une mise en service prévue en 2029

Futerro prévoit d’obtenir toutes les autorisations nécessaires d’ici mi-2026 afin de démarrer les travaux de terrassement et de construction. Néanmoins, les études géotechniques et de nouvelles exigences administratives ont révélé la nécessité de travaux préparatoires importants. La production commerciale devrait donc débuter début 2029.

Le projet bénéficie du soutien des élus locaux. Hervé Morin, président de la Région Normandie, souligne : « Ce projet incarne la transition industrielle que nous promouvons pour la Normandie : une industrie innovante, durable et créatrice d’emplois. »

Virginie Lutrot, présidente de Caux Seine agglo, ajoute que la bioraffinerie « valorise les ressources locales, renforce le tissu industriel et contribue à l’émergence de nouveaux secteurs stratégiques en chimie et en textile ».

Reconnu par la Commission européenne, le projet s’inscrit dans les priorités industrielles et environnementales de l’UE. Il vise à transformer la chimie et les matériaux, historiquement dépendants des ressources fossiles, vers des alternatives biosourcées et circulaires.