Île d'Oléron: enquête pour viols visant un enseignant de maternelle, qui nie les faits
Un instituteur exerçant dans une école maternelle sur l'île d'Oléron est visé par une enquête pour viols et agressions sexuelles sur mineurs après plusieurs plaintes contre ce quinquagénaire, qui nie les faits, a-t-on appris...
Un instituteur exerçant dans une école maternelle sur l'île d'Oléron est visé par une enquête pour viols et agressions sexuelles sur mineurs après plusieurs plaintes contre ce quinquagénaire, qui nie les faits, a-t-on appris jeudi auprès du parquet de La Rochelle.
Cette enquête fait suite "à des plaintes pour viols (pénétrations digitales), agressions sexuelles aggravées sur mineurs de moins de 15 ans par personne ayant autorité et violences aggravées", a précisé à l'AFP Arnaud Laraize, procureur de la République à La Rochelle, confirmant des informations du quotidien Sud Ouest.
Cet enseignant exerçant à Dolus d'Oléron, né en 1972 et sans antécédents judiciaires, "nie les faits", a souligné le magistrat.
Placé en garde à vue mardi, il a été remis en liberté par la suite "avec une poursuite d'enquête (exploitation téléphone et matériel informatique notamment)", selon le parquet.
Les investigations ont été confiées à la brigade territoriale autonome (BTA) de gendarmerie de Saint-Pierre-d'Oléron (Charente-Maritime).
"On est au tout début des investigations", a déclaré à l'AFP une source proche de l'enquête. "L'objectif, c'est de définir pleinement l'étendue des actes présumés."
Contactée par l'AFP, l'académie de Poitiers souligne que l'enseignant était en poste depuis le 1er septembre 2025 dans cette école, où une cellule d'accompagnement a été mise en place pour "échanger avec les familles et appuyer l'équipe pédagogique".
"Suite aux accusations, une mesure conservatoire a été mise en place à partir du 24 novembre afin de protéger les enfants, l'équipe pédagogique et l'enseignant lui-même qui bénéficie pleinement de la présomption d'innocence et auquel la protection fonctionnelle a été accordée", a déclaré à l'AFP le rectorat, qui a ouvert une enquête administrative.
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