La forêt, la source de la sophrologie de Stéphanie Colagiacomo
Installée à Coye-la-Forêt, la sophrologue Stéphanie Colagiacomo propose régulièrement à ses patients d’aller se ressourcer en forêt pour éveiller leurs sens et apprendre à marcher en pleine conscience. Elle organise également, tout au long de l’année, des sophro-balades en petits groupes.

Après plusieurs années passées au Potager des Princes à Chantilly comme médiatrice culturelle, Stéphanie Colagiacomo décide de changer de vie. En 2018, elle suit une formation à l’Académie de sophrologie de Paris, avant de compléter son cursus par des enseignements en médiation sociale et en PNL (Programmation Neuro-Linguistique). «Nous vivons dans une société où tout va très vite et où les emplois du temps sont particulièrement chargés et stressants», observe celle qui reçoit des adultes et des enfants (à partir de 6 ans). «Beaucoup ne tiennent pas en place, car ils n’ont jamais le temps de se poser. S’asseoir et se retrouver face à soi-même, s’ennuyer, c’est finalement quelque chose d’assez compliqué», poursuit-elle.
Après deux séances en cabinet, Stéphanie Colagiacomo propose donc régulièrement à ses interlocuteurs, une promenade en forêt. «L’axe le plus important en sophrologie, c’est la gestion du stress. C’est d’ailleurs la première raison de consultation dans nos cabinets. Se retrouver en pleine nature offre la possibilité de travailler les sens, mais aussi le moment présent, l’ancrage. Sur ces chemins, on peut respirer, sentir, écouter et marcher en pleine conscience», explique la praticienne.
Pratiquer la marche en pleine conscience
Située à quelques pas de son cabinet, la forêt de Coye –à cheval entre l’Oise et le Val-d’Oise– offre un cadre apaisant et propice aux échanges sans peur d’être jugé. «On marche ensemble, dans le même sens. Cela active aussi la conscience et la pensée», souligne Stéphanie Colagiacomo qui ne se lasse pas de la diversité des paysages. «Ici, on a une forêt de chênes, de hêtres, et quelques fougères.»
«Ensuite, on passe dans une autre forêt, avec du sable et de grands pins», admire celle qui invite chacun à s’oxygéner régulièrement dans la nature. «Si je prends du temps pour moi, je me sens coupable, car j’ai l’impression d’être un peu fainéante. Mais cette pause est pourtant essentielle», assure-t-elle, avant de rappeler que la marche, accompagnée d’exercices de respiration, contribue à réduire les tensions nerveuses et les risques cardiovasculaires.
Des sophro-balades en petits groupes
Tout au long de l’année, Stéphanie Colagiacomo propose également quelques sophro-balades. Lors de ces marches méditatives, chacun des participants peut laisser son esprit vagabonder. «C’est un excellent moyen de prendre du recul face à ce qui nous gêne et de faire preuve de plus d’objectivité», analyse-t-elle.
Le fait d’être en petit groupe – entre sept et dix personnes – crée aussi une certaine intimité, où l’on peut s’exprimer plus facilement. «Il y a un véritable effet boule de neige : une confidence en appelle une autre. Une forme d’entraide se met alors en place. Je dirais même que parfois, c’est presque plus facile en groupe qu’avec une personne seule, qui peut être dans la retenue», conclut Stéphanie Colagiacomo.