Social
La Meurthe-et-Moselle déploie le SPDA à Nancy
Le Service public départemental de l’autonomie (SPDA) a été officiellement installé, le 7 novembre 2025, à l’Hôtel du Département à Nancy.
La Meurthe-et-Moselle franchit une étape clé avec l’installation du SPDA à Nancy, le 7 novembre 2025. Cette instance coordonnée vise à améliorer l’accompagnement des publics en perte ou en manque d’autonomie.
Porté par le Conseil départemental, l’ARS et la CNSA, le Service public départemental de l’autonomie (SPDA) est destiné à harmoniser les parcours des personnes vulnérables et leurs aidants autour d’un même dispositif. L’événement marque ainsi le début d’une approche territoriale où l’échange entre professionnels, familles et aidants est prioritaire pour éviter les parcours dispersés et redondants.
Un groupe d’usagers testeurs pour affiner les outils et les accueils
Pour pousser plus loin cette dynamique, une conférence territoriale de l’autonomie sera instituée et réunira organismes sociaux, médico-sociaux et de santé.
Dans une démarche participative, un groupe d’usagers testeurs sera mis en place dès 2026 afin d’évaluer sur le terrain les outils d’information, la clarté des écrits et la qualité des accueils, qu’ils soient physiques, téléphoniques ou numériques.
Cette étape vise à placer les usagers au cœur du dispositif, à améliorer la lisibilité des services et à ajuster rapidement les pratiques en fonction des retours.
Des lieux d’information supplémentaires et un réseau d’accueil de premier niveau
Par ailleurs, le SPDA prévoit l’ouverture de lieux d’information supplémentaires dans les bassins de vie du département, afin de constituer un réseau d’accueil de premier niveau.
«Notre démarche est de constituer un réseau d’accueils de 1er niveau. Nous allons ouvrir cette possibilité à des associations, des mairies, des intercommunalités, des CCAS ou des espaces France Services. Un appel à projets sera prochainement lancé, des formations sont prévues et la méthode sera celle de l’expérimentation», explique Catherine Boursier, première vice-présidente en charge de l’Autonomie.
L’objectif est d’articuler les premiers contacts et les orientations avec les services experts, tout en garantissant une réponse coordonnée et accessible pour les personnes vulnérables et leurs aidants, dans une logique d’accompagnement continu et personnalisé.