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La Meuse renforce ses actions en santé mentale
Le département de la Meuse a enregistré un bilan très positif en matière d’actions en santé mentale pour l’année 2024, lors du comité du 20 mars 2025. Soutenues par une forte collaboration entre l’ARS, les hôpitaux, les associations, et les acteurs locaux, plusieurs initiatives concrètes ont été lancées pour améliorer la prise en charge des personnes en détresse psychique et soutenir leurs proches.

Parmi ces actions, les Semaines d’Information sur la Santé Mentale (SISM) ont animé la région autour du thème «En mouvement pour notre santé mentale», en proposant des activités variées telles que ciné-débats, théâtre forum ou interventions en écoles, visant à sensibiliser le public et à fédérer les initiatives. La prochaine édition, prévue en octobre 2025, portera sur la nécessité de réparer le lien social.
Former pour mieux intervenir
L’année 2024 a également vu le succès du programme de formation aux Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM), avec 70 participants issus de 26 structures. Cette formation vise à permettre aux professionnels et bénévoles de détecter précocement une crise psychique et d’intervenir rapidement. Elle devrait être généralisée dans le département.
Un autre axe important s’ajoute à ces actions, il s’agit ici de l’accompagnement des aidants familiaux, avec le programme BREF, développé avec l’appui du Centre hospitalier du Vinatier. En 2025, un effort de coordination est en cours afin d’étendre cette psychoéducation à l’échelle départementale, en partenariat avec l’UNAFAM et les hôpitaux locaux.
Un soutien innovant pour les familles est aussi en place avec le dispositif «1,2,3 Enfant», un service mobile qui a réalisé plus de 1 700 entretiens en 2024 auprès d’enfants et de familles, visant à une évaluation précoce et un accompagnement temporaire.
Des projets en cours pour répondre aux nouveaux besoins
Plusieurs projets structurants sont aussi en préparation, notamment la création de l’UPEMUC (Unité Pédopsychiatrique et Équipe Mobile Urgences Crises) en septembre 2025 pour intervenir en urgence auprès des jeunes, le déploiement du programme CURe pour la réhabilitation psychosociale des personnes souffrant de troubles majeurs, ainsi qu’une exposition pédagogique pour lutter contre le harcèlement scolaire.