La Picardie Verte se dote d’un club d’entreprises

Forte de ses 700 entreprises, la Picardie Verte ne comptait jusqu’ici aucun club d’entreprises. Une anomalie corrigée en juillet dernier avec la création d’«Entreprendre ensemble en Picardie Verte» (EEPV). «Il ne se passait pas grand-chose jusqu’ici au nord du département, si bien qu’entre dirigeants, on se croisait plus qu’on ne se connaissait», observe Maud Plé, vice-présidente du club, nouvelle présidente du CJD Oise-Ouest, adhérente de la CPME et dirigeante du cabinet d’architecture d’intérieur Nouvelle R à Marseille-en-Beauvaisis. «Je pense que beaucoup d’entre nous n’ont pas trouvé d’organisation où les sujets traités correspondent à leur quotidien», analyse Pascal Maillard, président d’EEPV et propriétaire de plusieurs enseignes Intermarché.

En attendant l’ouverture des adhésions en janvier 2026, les six membres du bureau travaillent à l’élaboration d’un programme et concret et vont à la rencontre des dirigeants. «Notre objectif est de fédérer les entrepreneurs installés sur le territoire de la CCPV ou qui y travaillent, et de les encourager à prendre le temps de se réunir», souligne Maud Plé.

Partager des problématiques communes

Le club, soutenu par la communauté de communes de la Picardie Verte et la CCI de l’Oise, réunira ses adhérents tous les deux mois. «Nous pourrons présenter nos activités, mais aussi partager nos problématiques. Même si nous venons d’horizons différents, nous sommes tous confrontés aux mêmes enjeux, notamment en matière de ressources humaines», explique Pascal Maillard. La structure prévoit également de faire intervenir des experts sur des thématiques comme la fiscalité, la transmission d’entreprise, les évolutions réglementaires ou encore la sécurité. «Nous nous adapterons aux demandes. Nous pourrions aussi inviter des banquiers, des assureurs, afin qu’ils nous parlent de leurs services, de leurs expériences et qu’ils nous apportent de l’information», ajoute Maud Plé.

Du réseau et de l’humain

Chaque nouveau membre devra s’acquitter d’une cotisation annuelle de 50 euros. Cette somme servira notamment à financer une plateforme recensant tous les membres, leurs coordonnées et leur secteur d’activité. «Nous allons également mettre en place un système d’annonces, je propose / je recherche qui facilitera les échanges et permettra à chacun d’élargir son réseau», poursuit la vice-présidente. Si l’objet premier de l’association n’est pas de générer du business, des opportunités devraient cependant apparaître naturellement. «Lorsque vous avez un besoin, vous pensez en priorité aux personnes que vous connaissez. Pour nous, c’est une manière de favoriser l’activité sur le territoire», conclut Pascal Maillard.