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Végétalisation

Le département de la Meuse en avance sur son «Plan arbres»

Entre 2023 et 2030, ce sont 30 000 arbres qui doivent être plantés en Meuse, engagée dans un plan de décarbonisation. Ces dernières semaines, deux opérations ont été conduites à Avocourt et Mandres-en-Barrois en partenariat avec GRDF, des associations locales et des jeunes.


© Département de la Meuse. Opération menée sur la commune d'Avocourt en présence de jeunes de la MFR de Damvillers.
© Département de la Meuse. Opération menée sur la commune d'Avocourt en présence de jeunes de la MFR de Damvillers.

Si la forêt couvre plus d’un tiers du territoire meusien (soit 228 000 hectares), elle représente surtout un enjeu de décarbonisation. Afin d’accroître et valoriser ce patrimoine et mieux accompagner les acteurs du territoire, le Conseil départemental de la Meuse a voté un «Plan Arbres» qui confirme son engagement visant à planter 30 000 arbres sur des parcelles libres, le long des routes départementales et sur les espaces verts de ses bâtiments. Fin 2025, ce sont 13 000 arbres ou arbustes qui seront plantés contre 3922 au 31 décembre 2024. «Nous sommes en avance sur notre calendrier prévisionnel», confie Guillaume Giro, directeur de la transition écologique au département, ajoutant que grâce aux partenariats menés avec des associations et au soutien financier de GRDF, le budget pourrait être revu à la baisse.

Une multiplicité d’actions sur le terrain

Entre fin novembre et début décembre, deux opérations ont été lancées à Avocourt où la commune, les associations «l’école Buissonnière» et «Croqueurs de pommes» conduisent un vaste programme de végétalisation. Sur ce chantier, des élèves de la MFR de Damvillers ont apporté leur contribution en plantant une quinzaine de fruitiers, sachant que la plantation concernera au total, 350 arbres. Début décembre, c’est une autre opération d’ampleur à proximité de Bure, à Mandres en Barrois, qui a été initiée où 10 000 arbres vont venir grossir le bois local. «C’est d’ailleurs tout le charme et la complexité du projet qui s’appuie sur des parcelles dont le département est propriétaire mais aussi des communes, des terres agricoles», explique le spécialiste du département en charge du dossier. À chaque fois, une convention est signée en amont avec les acteurs du territoire et des élèves sont associés pour y intégrer une action éducative autour de la prévention des arbres et la transition écologique.