Transition énergétique
Le Grand Est s’impose comme hub énergétique européen
La région, pivot stratégique dans la transition énergétique européenne, s'appuie notamment sur des axes forts autour de l’hydrogène, des énergies renouvelables et de l’innovation technologique.
De plus en plus, le Grand Est s’impose comme un hub énergétique européen. Au cœur de cette dynamique, la région se montre capable de favoriser le développement de nouvelles technologies propres, notamment dans le domaine de l’hydrogène, autour de corridors paneuropéens tels que MosaHYc, RHYn et HYfen, qui relient la France, l’Allemagne et le Luxembourg. Ces projets visent à développer jusqu’à 1 000 kilomètres de canalisations pour transporter de l’hydrogène décarboné, complétés par une infrastructure de distribution et des installations de production adaptées à la demande industrielle et de mobilité.
La Meuse : un modèle de rénovation énergétique sur le territoire rural
Dans cette perspective de transition vers des énergies décarbonées, Dieue-sur-Meuse conduit un programme de rénovation énergétique de ses bâtiments publics, avec une montée en puissance des sources de chaleur renouvelable. Les actions engagées portent sur l’isolation thermique des enveloppes et le remplacement des systèmes de chauffage par des solutions plus performantes, complétées par l’installation éventuelle de panneaux solaires sur les toitures.
La Meuse se démarque ainsi comme un territoire engagé dans la décarbonation, avec une production éolienne et biomasse notable et des projets d’envergure dans l’électricité décarbonée. Par-dessus le marché, l’émergence d’un gisement d’hydrogène blanc découvert en Moselle renforce le potentiel régional pour des technologies liées à l’hydrogène, en complément des initiatives déjà en place.
Sciences quantiques
Sur le plan technologique, la région mise aussi sur le calcul quantique et l’innovation pour accroître la compétitivité des entreprises via le Centre Européen des Sciences Quantique (CESQ) à Strasbourg et un réseau d’acteurs du Rhin Supérieur. L’objectif est de rapprocher laboratoires, start-up et PME autour du quantique et des applications industrielles, avec des programmes qui débuteront en juin 2026, incluant formation, accompagnement technique et outils de haute performance.
Reste à savoir si le Grand Est pourrait devenir d’ici 2030 le premier pôle français de chaleur renouvelable comme prévoit le SER ?