Totem vert, bâtiment tertiaire innovant

Implanté à l'entrée de la Zac de la Mine d'Or, le Totem vert accueillera des entreprises des secteurs des énergies renouvelables et des matériaux biosourcés. Il ambitionne d’être un démonstrateur de la troisième révolution industrielle pour l’intégration d’énergies renouvelables mais aussi pour ses performances énergétiques. Concrètement, il se veut un incubateur des projets et des filières structurantes du territoire.

Le bâtiment abritera un hôtel d’entreprises et démonstrateurs orientés - matières et matériaux biosourcés, ENR et circuits courts alimentaires. Il comptera des bureaux de 15 à 100 m² et quatre ateliers artisans de 200 à 250 m². Ce sera aussi un tiers lieu intégrant des solutions de télétravail, un workcafé et des lieux dédiés à la formation et au travail collaboratif (salle de créativité, salles de réunion et salles de visioconférence).

Verra aussi le jour un auditorium de 200 places, équipé de micros HF vidéo et son, qui accueillera notamment les conseils communautaire de la collectivité qui rassemble 119 communes. « Cet hôtel d’entreprises qui sera mis en service en 2026 permettra de créer une synergie. Ce sera un facilitateur, un espace d’échange pour les activités qui seront hébergées », assure François Froidure, chargé de Développement économique à la Communauté de communes.

Des projets qualitatifs

Spécialiste de l’immobilier logistique et industriel, Barjane développe, depuis 2006, des bâtiments pour accueillir et abriter des activités économiques « indispensables à la vie de tous ». Il a réservé une parcelle de dix hectares et vient de déposer un permis de construire pour un bâtiment durable et béton bas carbone de 100 000 m². L’enquête publique devrait débuter vers l’été. Il pourrait être opérationnel d’ici 18 mois et pourrait accueillir entre 350 et 500 salariés.

Enfin, près de l’aire de repos de la Sanef et le logisticien JJA, les travaux du futur site de l’entreprise nantaise Lhyfe viennent de débuter, qui est le premier fournisseur d'hydrogène vert et renouvelable. Sa production, donc, n’émet pas de CO2. Et les ambitions sont grandes : dès l’an prochain, deux tonnes d’hydrogène vert par jour devraient être livrés à 100, 200 voire 250 kilomètres pour l’industrie et pour les mobilités. « L’intérêt pour toutes ces activités est à la proximité avec l’échangeur autoroutier, poursuit François Froidure. Des projets comme celui du fournisseur d’hydrogène, même si cela reste encore de l’artisanat, vont permettre de décarboner l’industrie. »