CCI
Le Rafale, le fleuron qui rassemble
Près de 300 chefs d’entreprise et acteurs économiques se sont retrouvés le 18 septembre sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier, sur invitation de la CCI Meuse Haute-Marne pour une soirée prestige, placée sous le signe de l’intelligence artificielle avec en clôture un vol nocturne de Rafale.

Réunir 300 dirigeants sur la base aérienne de Saint-Dizier, au milieu d’un hangar à Rafale, le jour même d’une mobilisation nationale. C’est le pari fou et relevé par la Chambre de commerce et d’industrie de la Meuse-Haute Marne qui a coorganisé l’événement avec la BA 113 en partenariat avec la CCI Grand Est. Le caractère exceptionnel de l’ouverture de cette base stratégique explique l’affluence et l’enthousiasme des visiteurs. Patrons, représentants des organisations patronales avec le Medef et la CPME, des consulaires avec les présidents des CCI de l’Aube, des Vosges, qui n’ont pas hésité à faire des kilomètres… mais aussi des services de l’État avec à leur tête le préfet de la Meuse, sans oublier le président du Conseil départemental de Haute-Marne, le maire de Saint-Dizier et l’ancien ministre de la Défense, Gérard Longuet, tous venus fouler le tarmac et voir de près un Rafale, véritable bijou technologique signé Dassault Aviation. «Notre volonté était d’organiser une manifestation spectaculaire tant sur la forme que sur la qualité des intervenants», confie Richard Papazoglou, le président de la CCI 55-52… avant de dévoiler l’invitée surprise de la soirée, en l’occurrence Juliette, un avatar spécialement créé pour l'occasion.

© Alexandra MARQUET. Près de 300 personnes ont fait le déplacement sur la BA 113 de Saint-Dizier.
Le début de l’aventure IA
Si un précédent avait été organisé sur la BA 113 par la CCI 55-52 en 2019 en lien avec l’attractivité des territoires, pour cette nouvelle édition exceptionnelle, l’enjeu était de parler du sujet d’actualité : l’IA : un pont pour relier la Terre aux étoiles. Quelques semaines après sa prise de commandement, le colonel Ponin-Ballom n’a d’ailleurs pas caché sa volonté de créer du lien entre l’armée et sa base-qui réunit plus de 2 000 personnes et la nation, évoquant le nécessaire rapprochement entre l’industrie militaire et civile. L’occasion aussi de rappeler le besoin de réservistes qualifiés. Avant le lancement des trois tables rondes techniques, neuf start-up, toutes implantées dans le Grand Est et toutes affiliées à Quest For Change ont «pitché» leurs solutions innovantes. Les experts en intelligence artificielle et humaine se sont ensuite succédé pour évoquer entre autres la question de la souveraineté industrielle. Des sujets qui ont fait réagir la salle, entre intérêt et besoin d’acculturation. À l’heure où rien n’arrêtera l’avancée technologique, l’objectif est de transformer les craintes en opportunités. Les dirigeants présents en ont pleinement conscience d’être seulement au début de l’aventure. Cette soirée s'est clôturée par un vol de nuit d’un Rafale, qui a laissé sans voix l’ensemble des visiteurs... tous armés de leur téléphone avec la ferme intention d'immortaliser ce souvenir.

© Alexandra MARQUET. Le Rafale, le point d'orgue de la manifestation.