Le Réseau francophone des Villes amies des aînés a tenu son congrès annuel
Les élus des 357 collectivités adhérentes au Réseau francophone des villes amies des aînés se sont retrouvés à Saint-Quentin, la ville axonaise dont le président Thomas Dudebout est adjoint au maire, pour deux jours d’échanges. Outre le temps statutaire de l’assemblée générale annuelle, les participants ont pu partager des expériences menées autour de la thématique «Quelle convivialité à l’égard des aînés ?».

L’assemblée
générale du Réseau
francophone des villes amies des aînés
qui s’est tenue cette année dans l’Aisne, a offert aux élus des
collectivités adhérentes venus des quatre coins de la métropole
mais aussi de La Réunion, de La Martinique, de Genève et de
Bruxelles, de se retrouver et d’échanger autour de la
«convivialité
à l’égard des aînés»,
thématique retenue pour cette édition 2025.
Label pour les villages
Le président, Thomas Dudebout a animé l’assemblée générale du Réseau francophone des villes amies des aînés le 20 mai dernier, dans l’enceinte du Palais de Fervaques à Saint-Quentin. «Plus de 350 collectivités adhérentes, le réseau grandit bien, grandit fort, ces temps d’échanges font du réseau ce qu’il est, nous devons encore le faire connaître, obtenir la confiance de nouveaux territoires», a entamé Thomas Dudebout en ouverture de la rencontre, avant que la question du label dédié pour les villages ne soit portée au débat, les collectivités étant invitées à rejoindre le réseau quelque que soit leur taille. «Toutes les collectivités ont intérêt à être labellisées ville amie des aînés, on veut aussi défendre la ruralité», a plaidé le président.
Intervenant en plénière d’ouverture du
congrès sur la thématique «Quelle
convivialité à l’égard des aînés ?»,
Nicolas Fricoteaux, président du conseil départemental de l’Aisne, adhérent
au Réseau, a notamment déclaré
que la mise en place d’une politique publique «bienveillante»
en faveur des aînés, nécessite «des
moyens à la hauteur des enjeux».
Le Fatis 2
Les membres du bureau du Réseau ont également présenté à l’assistance le Fatis 2, le 2e fonds d’appui pour des territoires innovant seniors, qui va permettre sur la période 2025/2026 de soutenir financièrement les collectivités adhérentes dans l’accès à l’ingénierie de projets, ou l’aménagement de projets structurants.
«Dans un contexte national compliqué, le renouvellement du fonds d’appui est une reconnaissance par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, du travail accompli», s’est félicité Thomas Dudebout, en présence du président de la CNSA, Jean-René Lecerf. Le Réseau avait bénéficié d’une première dotation de 8,5 millions d’euros, et devrait disposer d’une enveloppe de 6 millions d’euros pour les deux prochaines années.
Les
tables rondes ont ouvert la réflexion sur plusieurs axes autour de la
question
posée «Quelle
convivialité à l’égard des aînés ?»,
prenant appui sur des
projets
portés par des collectivités adhérentes
et
présentés au concours annuel ouvert par le Réseau francophone des
villes amies des aînés. Pour
l’édition 2025, les projets présentés devront apporter des réponses à la préoccupation
suivante : «Seniors,
acteurs d’aujourd’hui et de demain dans la cité».