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Le Saint-Quentinois entend répondre aux besoins de formation des entreprises

Le premier séminaire consacré «aux compétences dans les entreprises du territoire» organisé à la CCI de l’Aisne, aura permis aux acteurs de la formation et de l’emploi sur l’arrondissement de Saint-Quentin, d’établir la feuille de route pour l’année 2026. Une journée entièrement consacrée à coconstruire des solutions adaptées aux besoins des entreprises du territoire.

Le sous-préfet de l’arrondissement de Saint-Quentin, Anthmane Aboubacar, a exprimé le souhait «d’une action territorialisée» pour répondre aux besoins des entreprises locales.
Le sous-préfet de l’arrondissement de Saint-Quentin, Anthmane Aboubacar, a exprimé le souhait «d’une action territorialisée» pour répondre aux besoins des entreprises locales.

Placée sous l’égide du sous-préfet de l’arrondissement de Saint-Quentin, Anthmane Aboubacar, dans le cadre du Comité local pour l’emploi, et organisée par le Réseau pour l’emploi, la journée de réflexion collective portant sur «les compétences dans les entreprises du territoire» semble bien avoir atteint son objectif : faire travailler «ensemble» les acteurs de la formation et de l’emploi mobilisés sur le Saint-Quentinois pour être en capacité d’apporter des réponses adaptées aux besoins des entreprises du territoire. Pas moins d’une cinquantaine d’entreprises du Saint-Quentinois, TPE, PME ou grands groupes industriels, avait répondu à l’invitation ainsi que les représentants des organisations patronales, MEDEF et IUMM, et de la Chambre de commerce et d’industrie de l’Aisne.

Anticiper et co-construire

Les échanges nourris en plénière ou en ateliers, ont mis en lumière un certains nombre de constats partagés, et permis aux différents acteurs présents de la formation professionnelle ou du monde de l’entreprise, de rapprocher besoins des entreprises, envies des salariés et réalités du terrain. Le maître mot de cette journée de réflexion aura sans doute été, «l’anticipation» : anticiper l’évolution des métiers, les besoins structurels ou conjoncturels des entreprises en main-d’œuvre et compétences… Un écart constaté entre les formations professionnelles actuelles et les compétences recherchées a été relevé à plusieurs reprises, d’où la recommandation d’envisager une «co-construction» des plans de formation.

Feuille de route 2026

Si plusieurs dispositifs déjà en place au sein des établissements scolaires favorisent la connaissance du monde l’entreprise, l’idée «de faire entrer les enseignants dans les entreprises» a été également largement discutée, avec pour illustrations l’exemple «des classes transplantées» en entreprise ou la mise en place d’un bureau des entreprises au sein des lycées professionnels. Une relation école/entreprise qui doit être entretenue dans une sorte de «va et vient», garant d’une meilleure compréhension entre les partenaires et d’un effort d’adaptation des contenus des formations aux besoins du territoire. 

Et parce que plus qu’un diagnostic partagé, l’objectif de ce séminaire, le premier du genre, était de définir des solutions opérationnelles, les idées, suggestions, recommandations émises lors des échanges en ateliers, ont été enregistrées afin d’être formalisées et de devenir la feuille de route 2026 du Comité local pour l’emploi. 

Un travail collaboratif en atelier destiné à établir la feuille de route 2026 de l’emploi local.