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Immigration illégale

Lutte contre le travail dissimulé des étrangers en situation irrégulière

Entre 2023 et 2024, ce sont plus de 227 000 euros d’amendes administratives qui ont été dressées à cinq entreprises meusiennes sanctionnées pour avoir employé des travailleurs étrangers en situation irrégulière.

© Alexandra MARQUET. La préfecture de la Meuse vient de révéler que cinq entreprises meusiennes ont été condamnées à payer 227 250 euros d'amendes administratives dans le cadre de travail dissimulé d'étrangers en situation irrégulière.
© Alexandra MARQUET. La préfecture de la Meuse vient de révéler que cinq entreprises meusiennes ont été condamnées à payer 227 250 euros d'amendes administratives dans le cadre de travail dissimulé d'étrangers en situation irrégulière.

227 250 euros, c’est le montant exact payé par cinq entreprises meusiennes qui ont été sanctionnées pour avoir employé des travailleurs étrangers en situation irrégulière, à la suite de contrôles menés par les services de l’État en 2023 et 2024. Des chiffres révélés par la préfecture de la Meuse qui rappelle que «l’État ne tolère aucune forme de contournement du droit du travail ni de mise en danger de travailleurs vulnérables». Ces amendes administratives ont été prononcées dans le cadre du dispositif règlementaire instauré par la loi immigration du 26 janvier 2024 qui renforce l’arsenal contre le travail illégal en créant cette nouvelle amende qui peut atteindre 20 750 euros par travailleur étranger concerné.

Infraction grave

Dans son communiqué officiel, le préfet de la Meuse rappelle que cette «infraction grave» n’est pas «un simple manquement administratif», mais «fragilise les droits fondamentaux des travailleurs concernés, nourrit parfois des filières d’exploitations et d’abus et crée une concurrence déloyale pour les entreprises respectueuses du droit». Il est vrai que dans le Grand Est, une affaire a récemment défrayé la chronique. Lors des vendanges de l’été 2023, 57 travailleurs étrangers avaient été découverts dans la Marne dans «des conditions de vie et d’hébergement portant atteinte gravement à la dignité de ses occupants». Le procès des «vendanges de la honte» a eu lieu en juin, à Châlons-en-Champagne et a conduit le tribunal correctionnel à condamner trois personnes à de la prison ferme.