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Renault Cléon : Une nouvelle ligne de production pour Alpine inaugurée
L’usine Ampere-Renault de Cléon a inauguré une ligne de production pour le moteur de l’Alpine A390.
À Cléon, en Seine-Maritime, l’usine Ampere-Renault a lancé sa nouvelle ligne de production pour fabriquer le double moteur électrique destiné à l’Alpine A390, second modèle 100 % électrique du Dream Garage de la marque. L’attribution de ce moteur à Cléon confirme la place du site comme pôle d’excellence mécanique de Renault Group. Depuis 2015, plus d’un million de moteurs électriques y ont déjà été produits.
«Cléon incarne parfaitement la vision industrielle d’Ampere : allier excellence technique, innovation électrique et engagement humain. Produire le millionième moteur électrique ici est une fierté collective», souligne Josep Maria Recasens, CEO d’Ampere.
Alpine A390 : vitrine de la performance française
Déjà fournisseur du moteur 6AM de l’A290, Cléon équipe désormais l’A390 avec ce nouveau double moteur arrière. Ce moteur de 250 kW (2 x 125 kW) assure transmission intégrale, avec une accélération de 0 à 100 km/h en 3,9 secondes. Chaque unité est testée sur bancs de dernière génération pour garantir une qualité irréprochable. Ce véhicule est presque made in Normandy avec les moteurs produits à Cléon, l'assemblage du véhicule à Dieppe, seules les batteries viennent de Douai. La commercialisation est prévue d'ici la fin de l'année ou début 2026.
« Nous célébrons aujourd’hui à Cléon l’alliance de l’excellence industrielle française avec l’ingénierie Alpine, réunies dans le nouveau sport fastback A390 », s'est enthousiasmé Philippe Krief, CEO Alpine.
Electronique de puissance et numérique
Ampere investit aussi dans l’électronique de puissance, composant essentiel à la performance et à l’autonomie des véhicules. Un campus de formation, la Reknow University, accompagnera ces évolutions.
Labellisée Industrie 4.0 par le World Economic Forum, l’usine mise sur le numérique et l’intelligence artificielle. Objectif : surveiller les paramètres critiques, anticiper les dérives et renforcer la fiabilité. Une feuille de route prévoit 45 nouvelles solutions digitales d’ici trois ans.