BTP
Spie batignolles Grand Est s’engage avec l’armée à Villers-lès-Nancy
La direction régionale Grand Est de Spie batignolles vient de signer le manifeste ProMiles avec l’État-major de la zone de défense et de sécurité Nord-Est. Une déclinaison régionale d’un accord national pris l’an passé par le groupe de BTP. Ce dispositif entend renforcer le lien entre les armées et les entreprises avec en filigrane cette notion d’économie de défense.
Monde économique et armées, même combat et mêmes valeurs ! C’est l’ADN affiché du dispositif ProMiles (littéralement «pour les militaires»), créé en 2023 par l’État-major des armées et le Medef visant à renforcer le lien entre les deux univers.
Le 17 novembre au siège régional de Spie batignolles à Villers-lès-Nancy, Jean-Pascal Leuvrey, directeur régional Grand Est de Spie batignolles construction, Laurent Haller, chef d’agence Grand Est de Spie batignolles travaux publics et le général de corps d’armée Pierre Meyer, officier général de la zone de défense et de sécurité Est, se sont engagés dans cette démarche.
«C’est une déclinaison régionale, d’un engagement que le groupe a pris au niveau national l’an passé. Ce type d’actions est déjà présente dans le Grand Ouest», assure Quentin Juge, directeur du développement Défense de Spie batignolles et ancien officier de l’armée de terre.
L’an passé, Jean-Charles Robin, le président de Spie batignolles (9 000 collaborateurs pour 2 700 millions d’euros de CA), s’est engagé avec le gouverneur militaire de Paris dans cette démarche de renforcement des relations entre l’entreprise et les armées.
«L’amélioration de la connaissance et du lien entre les armées et les entreprises est indispensable. Il faut renforcer les forces morales de la nation nécessaires à sa résilience», continue l’ancien militaire.
Notion d’économie de défense
Accueil et réinsertion des blessés, reconversion des anciens militaires, accompagnement des conjoints, ou encore promotion de la Garde nationale pour renforcer les effectifs des réservistes opérationnels, constituent la feuille de route établie.
À côté de ces synergies et interactions annoncées, la notion d’économie de défense s’affirme également en complément de la base industrielle et technologique de défense (BITD) regroupant l’ensemble des entreprises de défense contribuant à concevoir et à produire les équipements pour les armées.
«Dans cette logique, nous devons aller vers des entreprises à fort capital humain», assure le lieutenant-colonel Patrick Simo, officier de relations externes de la zone Est.
Sur la zone de défense et de sécurité Nord-Est, plus de deux cents signatures de manifeste ProMiles ont été effectuées.