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Temu, Wish... Après Shein, le gouvernement signale six nouveaux sites

Dans le sillage de Shein, le gouvernement a signalé six nouvelles plateformes de vente en ligne à la justice, dont cinq (AliExpress, Joom, eBay, Temu et Wish) pour la vente de produits illégaux. 

La semaine dernière, le gouvernement avait annoncé avoir constaté la vente de produits illicites sur d'autres plateformes que Shein et promis de nouvelles procédures à leur encontre. © Julie SEBADELHA
La semaine dernière, le gouvernement avait annoncé avoir constaté la vente de produits illicites sur d'autres plateformes que Shein et promis de nouvelles procédures à leur encontre. © Julie SEBADELHA

Dans le sillage de Shein, le gouvernement a signalé six nouvelles plateformes internet à la justice, dont cinq pour la vente de produits illégaux (AliExpress, Joom, eBay, Temu, Wis, a annoncé vendredi le ministre du Commerce Serge Papin. La Répression des fraudes a découvert qu'AliExpress et Joom vendaient aussi des poupées pédopornographiques, et que Wish, Temu, AliExpress et eBay vendaient des armes de catégorie A, comme des poings américains et des machettes. 

Par ailleurs, Wish, Temu et Amazon "ne respectaient pas leurs obligations de filtrage des mineurs aux images à caractère pornographiques", a-t-il ajouté. "S'agissant de Shein nous avons en plus demandé sa suspension à la justice", a-t-il rappelé. "Toute plateforme qui aura commercialisé des articles illicites aura le même traitement". eBay a assuré continuer à oeuvrer sans relâche pour empêcher la vente d'objets interdits sur sa plateforme et coopérer avec les autorités de régulation françaises sur ce sujet. 

Lire aussi : Shein échappe à la suspension, mais reste sous étroite surveillance

Par ailleurs, Serge Papin réunira, le 27 novembre à Bercy, les ministres du commerce des États membres de l'UE pour échanger de l'impact de ces plateformes sur le commerce dans l'Union. Pour rappel, Shein a supprimé de son site tous les produits illicites, échappant pour l'heure à une suspension en France, mais est toujours sous le coup de procédures judiciaires. Le groupe asiatique doit être auditionné mardi à l'Assemblée nationale, devant la mission d'information sur les contrôles des produits importés en France, mais n'a pas encore confirmé sa venue. 

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