Teravenir, la solution connectée pour faciliter la gestion des cultures

La start-up Teravenir propose une solution unique au monde de gestion des terres agricoles, elle l'a présentée à la Chambre d’agriculture départementale de la Somme.

Benjamin Mendou, Alain Cauchois, Pascal Fradcourt et les partenaires de Teravenir, un outil d'aide à la décision innovant.
Benjamin Mendou, Alain Cauchois, Pascal Fradcourt et les partenaires de Teravenir, un outil d'aide à la décision innovant.

Économie, prévention des maladies, rendement optimal des terres agricoles, réduction de la pollution, autant de vertus qu'apporte la solution connectée Teravenir présentée fin avril par son fondateur Benjamin Mendou, enseignant de l’Université de Picardie Jules Verne (UPJV) et ses partenaires Alain Cauchois et Pascal Fradcourt, devant de nombreux représentants de différentes institutions et entreprises, élus, chambres consulaires, industries, coopératives, banques, avocat et expert-comptable. «Le but est de faciliter la gestion des cultures. Nous avons dévoilé le prototype industriel INEO du système d’acquisition des données, les sondes Teravenir et l’application dédiée développée en collaboration avec UniLaSalle Amiens. Teravenir est une sonde totalement autonome, pilotage par smartphone qui permet de mesurer la qualité des sols agricoles, afin de préconiser les apports d’engrais à réaliser. Cela offre un dosage optimal des intrants , une optimisation des rendements, une anticipation des maladies et la diminution des impacts sur les sols et l’eau. En résumé, cela permet de produire plus en respectant mieux l’environnement», explique Benjamin Mendou.

La station ATS se veut être un allié pour une fertilisation raisonnée. Basée sur un système de gestion des données sécurisées et spécifiquement développé par Teravenir, la station ATS permet aux agriculteurs d'être à la ville comme aux champs en même temps. «Le BRGM devrait utiliser la solution pour mesurer l’impact des engrais sur les nappes phréatiques. Le prototype est validé. À l’automne, cinquante machines seront opérationnelles en Picardie. Nous allons procéder à une levée de fonds pour passer à 500 machines, puis lancer une commercialisation internationale. Des demandes ont déjà exprimées par certains pays étrangers, notamment en Chine, annonce Benjamin Mendou. Mais il serait paradoxal qu’une invention française ne bénéficie pas en priorité à l’agriculture européenne».

Présentation de la start-up Teravenir à la maison des agriculteurs de Picardie, et sa solution pour aider à piloter la gestion des intrants par le sol.

Un travail collectif vers une agriculture durable

L’économie anticipée est de l’ordre de 200 euros par hectare, entre 25% et 50% d’économie d’engrais selon les sols, sans compter la préservation des terres. La solution a été conçue avec le soutien d’UniLaSalle , avec un prototypage par StartLab optimisee par Equans, testée avec l’aide de NORIAP. L'accompagnement de l’innovation a été mené avec iTerra, la Région Hauts-de-France,  UniLaSalle Amiens et Beauvais, Rev'Agro, StartLab et Equans France. La Caisse d'Epargne Hauts-de-France accompagne aussi l’innovation avec sa Direction Impact et l’agriculture avec ses Centres d’Affaires Agri.

Mohamed Benrhima, étudiant ingénieur en production automatisée et usine connectée à UniLaSalle Amiens représentait l’équipe des ingénieurs de UniLaSalle Amiens lors de la présentation de cette solution innovante proposée par la startup Teravenir. «Ce projet, qui vise à révolutionner l'agriculture de demain, grâce à des technologies durables et des solutions pratiques, a été le fruit d’un travail collectif où nous avons abordé ensemble les aspects techniques et les solutions concrètes pour l'avenir. Teravenir incarne parfaitement l'avenir de l'agriculture connectée avec un fort accent sur l'innovation et le développement durable et c'est un véritable plaisir de contribuer à une telle initiative avec des experts aussi passionnés et de participer à des projets qui redéfinissent notre manière d'aborder les défis agricoles de demain».