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«The Dog days are over 2.0» à Douai

© Stefanie Nash
© Stefanie Nash

Avec cette nouvelle création, Jan Martens dessine une chorégraphie aussi minimaliste que complexe, d’une imparable précision, avec le seul martèlement des pieds sur le sol pour bande-son. Un geste radical, physiquement exigeant pour les huit danseurs, qui interroge la notion même de danse et la place de l’interprète. Une performance frontale où les danseurs regardent les spectateurs, interrogeant le public sur sa capacité d’empathie, et questionnant sa responsabilité face à ce qu’il est en train de voir. Jusqu’où le théâtre doit-il pousser le geste pour satisfaire notre besoin de divertissement, de drame, de nouveauté ? Qu’est-ce que l’art et quel est son rôle dans notre société ? Le chorégraphe flamand signe une pièce politique forte, célèbrant le corps, sa puissance organique et sa capacité de résilience.

Représentation le 13 décembre à 18h à l'Hippodrome à Douai.