Velaine-en-Haye en mode opérationnel

La SEBL Grand Est vient d’être choisie par la Communauté de communes Terres Touloises comme l’opérateur de la restructuration de la zone d’activités de Velaine-en-Haye.
La SEBL Grand Est vient d’être choisie par la Communauté de communes Terres Touloises comme l’opérateur de la restructuration de la zone d’activités de Velaine-en-Haye.

La SEBL Grand Est et l’Établissement public foncier de Lorraine (EPFL) viennent de signer, le 1er juillet, le transfert à la Communauté de communes Terres Touloises (CC2T) de l’opération de restructuration de la zone d’activités de Velaine-en-Haye. Le point d’orgue de trois années d’études, la structure intercommunale a choisi la SEBL pour mener cette nouvelle phase opérationnelle.

Phase opérationnelle pour la restructuration de la zone d’activités économiques de Velaine-en-Haye ! Cette ancienne base militaire de l’Otan, gérée à une époque par l’ONF (Office national des forêts) avec plus ou moins de succès et depuis 2016 par l’EPFL (Établissement public foncier de Lorraine) écrit aujourd’hui une nouvelle page de son histoire avec cette entrée dans le dur en matière de restructuration. Le mercredi 1er juillet, la SEBL Grand Est, bras armé de la région Grand Est (principal actionnaire de cette société d’économie mixte d’aménagement et de construction) en matière d’aménagement du territoire et l’EPFL ont signé les actes officialisant le transfert de l’opération de restructuration entre les mains de la Communauté de communes Terres Touloises (CC2T).

Hypothèses d’aménagement

La SEBL Grand Est est aujourd’hui l’opérateur choisi par la structure intercommunale pour mener à bien cette délicate mission de reconversion de la zone. «La signature intervenue début juillet marque l’aboutissement d’une phase préalable de trois années d’études menées en partenariat avec l’EPFL et la Solorem», explique la SEBL Grand Est. Quand l’EPFL devient propriétaire de la zone d’activités, l’objectif est de gérer un domaine vieillissant, de redynamiser le projet et de reprendre la gestion des baux avec les entreprises de la zone qui représentent près de 1 500 emplois. Après des études lourdes, la phase opérationnelle peut aujourd’hui commencer. «Un diagnostic clair de la zone est aujourd’hui établi. Des hypothèses d’aménagement sont prêtes, elles permettront aux élus de décider avec discernement de l’avenir à donner au site. Nous allons avoir l’occasion de déployer l’ensemble de notre savoir-faire pour mener à bien ce projet de restructuration complexe.» Un nouveau chapitre à écrire pour cette zone d’activités quasi historique de cette partie du département de Meurthe-et-Moselle. Cette nouvelle opération structurante pour l’avenir de ce territoire, idéalement placé en bordure de l’A31 entre Nancy et Toul, ne demande réellement qu’à débuter.