… Telle était la question. Evoquée voilà presque un siècle par Keynes, la taxe sur les transactions financières a été revisitée par James Tobin il y a 40 ans, puis promptement enterrée. Exhumée par l’UE, elle verra (peut-être) le jour dans une version abâtardie. Qui n’atteindra pas son objectif : freiner la spéculation.
Dans sa dernière note de conjoncture, l’Insee confirme la reprise de l’activité dans la Zone euro. Avec une moindre vigueur en France. On retiendra de cette note une intéressante approche sur le « potentiel de rebond » de notre pays. Lequel serait « significatif », mais sous réserve que des conditions improbables soient réunies.
Pour lutter contre ce fléau politique qu’est le chômage, le gouvernement est prêt à accorder de larges concessions aux entreprises autochtones. Pour des résultats assez hypothétiques. Mais s’agissant de séduire les investisseurs étrangers, la démarche promet d’être beaucoup plus coûteuse. Car la concurrence entre Etats est féroce.
Le régime d’indemnisation du chômage s’achemine vers la banqueroute. Pas de consensus à espérer de la gestion paritaire : les parties en présence ne parlent pas le même langage. Considéré comme une assurance par le Medef, le régime est un acquis social pour les syndicats. La différence, c’est le mode de financement…