Après plus d’un an de pandémie, l’écosystème de la formation inter et intra-entreprise de la région a su, pour la grande majorité de ses acteurs, s’adapter. Au développement contraint et forcé du mode distanciel s’ajoute la nécessité d’un ancrage territorial fort, histoire de répondre aux réels besoins en compétences. Du côté des entreprises, si le volet formation s’affiche comme un levier à actionner pour tenter de préparer la future reprise, grâce notamment à la volonté de démocratisation du CPF (Compte personnel de formation), la formation demeure un investissement immatériel. Face au manque actuel de visibilité, elle est loin d’être une priorité pour bon nombre de structures sauf celles ayant les reins solides ou une culture formation déjà ancrée.
La crise sanitaire et ses conséquences entraînent les acteurs de la formation professionnelle à renforcer leurs investigations sur l’élaboration d’un nouveau modèle. Directeur du Cnam (Conservatoire national des arts et métiers) en Grand Est, Jean-Claude Bouly prendra prochainement en main un vaste chantier au niveau national histoire d’envisager la formation de demain. Nom de code : Smart Éducation !
En provenance des Vosges, Julien Le Goff vient de prendre ses fonctions de secrétaire général à la préfecture de Meurthe-et-Moselle. À 38 ans, cet ingénieur de formation passé par Science Po et l’ENA affiche dix années dans la préfectorale. Aguerri aux situations de crise, il aborde un ADN économique et social. Une bonne chose par les temps qui courent.
Confinements successifs, démocratisation du télétravail en passant par l’utilisation massive des outils digitaux et numériques mettent à mal la protection des données de l’entreprise. Si la prise de conscience du cyberrisque est bien présente, le passage à l’acte pour former en interne apparaît loin être de mise.