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Château-Thierry : le réaménagement des espaces publics des Vaucrises inauguré
La première phase du réaménagement des espaces publics du quartier des Vaucrises a été inaugurée à la fin du mois de mai, en présence des habitants, des financeurs et partenaires du projet, ainsi que de Stéphane Paccard, sous-préfet de l’arrondissement de Château-Thierry.
Ce chantier tant attendu s’inscrit dans le cadre du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU) porté par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), et du contrat de ville signé en mars 2024 pour la période 2024-2030. Réalisée entre avril 2024 et avril 2025, cette première phase a permis d’aménager plusieurs secteurs stratégiques du quartier : l’avenue Otmus (incluant la place des commerces), la rue des Terres Rouges, l’avenue de la Mare aux Canes (du commissariat jusqu’à l’avenue des Vaucrises), ainsi que l’accès piéton vers l’école des Hérissons. Aucun retard n’a été enregistré.
L’objectif est de transformer le lieu de vie, construit à l’époque du tout-béton, en un espace apaisé, végétalisé et mieux connecté. Le projet redéfinit la place de la voiture au profit des mobilités douces, tout en apportant une réponse aux enjeux environnementaux. Parmi les réalisations de cette première phase qui concerne 14 385 m² réaménagés, on trouve : 3 390 m² d’espaces végétalisés créés (soit 23,5 % de la surface du projet), la désimperméabilisation de 1 765 m² avec un dispositif d’infiltration complet des eaux pluviales, plus aucune goutte d’eau ne rejoint les canalisations, la création de 162 places de stationnement en pavé drainant, la mise en place de 680 mètres linéaires de piste cyclable en béton drainant, la plantation de 95 arbres et l'installation de 9 caméras de vidéoprotection.
3,57 millions d'euros de travaux
L’aménagement a permis de relier les polarités importantes du quartier : commerces, établissements scolaires, centre social « La Rotonde », commissariat, UTAS, etc. La place des commerces (820 m²) a été repensée pour améliorer l’attractivité commerciale et le confort des usagers. Ce projet a également une dimension sociale forte : requalification de 554 logements, dont 191 contractualisés avec l’ANRU, création de cheminements doux et de nouveaux espaces publics partagés, soutien au commerce de proximité : en plus de la requalification du parvis, une boulangerie va ouvrir ses portes, une démarche inscrite dans une volonté politique affirmée de mixité sociale, de confort résidentiel et de sobriété énergétique.
Le coût total des travaux s’élève à 3,57 millions d’euros TTC. Le projet a été soutenu à hauteur de 74 % par les partenaires : État-ANRU (avec le fonds vert et le dispositif politique de la ville), Région, Département, CARCT et Agence de l’eau Seine-Normandie.
