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CJD Amiens : la nouvelle co-présidence veut du rêve et de l’imaginaire

Le Centre des jeunes dirigeants (CJD) d'Amiens ose à nouveau une présidence à deux têtes. Les nouveaux présidents sont Christine Debureaux, dirigeante d'Expert RH, et Maxence Bonduelle, patron d'Uptech Energie. Leur cap pour ce nouveau mandat : rêver et imaginer.

Christine Debureaux, dirigeante d'Expert RH et Maxence Bonduelle, patron d'Uptech Energie président à deux la section d'Amiens du CJD qui compte près de 60 membres. © CJD Amiens
Christine Debureaux, dirigeante d'Expert RH et Maxence Bonduelle, patron d'Uptech Energie président à deux la section d'Amiens du CJD qui compte près de 60 membres. © CJD Amiens

Les jeunes créateurs d’entreprise comme les plus anciens membres du CJD Amiens ont l'opportunité de vivre une nouvelle impulsion au Centre des jeunes dirigeants. Maxence Bonduelle et Christine Debureaux, fraîchement élus co-présidents du CJD Amiens, ont lancé en juillet dernier le mandat 2025-2027 avec une belle équipe. Les animateurs et les membres du bureau sont réunis autour d’un même objectif : faire rêver, imaginer, oser. Une co-présidence véritablement engagée, tournée vers l’humain, l’innovation et l’impact.

Le mouvement national d'entrepreneurs a été créé en 1938. Il compte 6000 membres et 13 sections dans les Hauts-de-France. La section d'Amiens existe quant à elle depuis plus de 40 ans. Maxence Bonduelle en est membre depuis dix ans. Son entreprise, Uptech Energie, située à Boves, accompagne les projets photovoltaïques. «On entre au CJD principalement pour se former. C'est l'école du dirigeant. On a des commissions de travail, pour lesquelles on se réunit tous les mois, entre 8 à 10 personnes, pour travailler une thématique sur l'année. Cela peut être travailler une thématique stratégique pour l'entreprise, ou travailler sur son bien-être en tant que dirigeant, apprendre de nouvelles méthodes, l'intelligence collective par exemple, l'intelligence artificielle qui démarre cette année, avec des commissions de travail qui sont mises en place dès septembre. Mais c'est aussi du soutien, puisqu'on a aussi tout ce qui est groupe d'aide à la décision», rappelle le chef d'entreprise.

La section réunie lors de la dernière plénière prestige du CJD à la Maison de la Culture d'Amiens en avril dernier, avec le musicien André Manoukian et l'entrepreneur Arthur Auboeuf de Team for the planet.

Retrouver un récit positif

Le CJD Amiens compte 56 membres qui se retrouvent chaque mois mais aussi lors de plénières ouvertes au public, comme les plénières prestige. La dernière s'est tenue à la Maison de la Culture d'Amiens en avril devant près de 800 participants. Une soirée pour s’inspirer, respirer, se dépasser avec pour invités de marque l'artiste André Manoukian et l'entrepreneur Arthur Auboeuf de Team for the planet venus partager leur parcours, leur énergie et leur vision d’un futur où chacun a sa place.

«Dans un monde en perpétuel mouvement, où les défis sont nombreux, nous avons tous besoin de l’optimisme, de l’inclusion, de notre capacité à agir pour la planète, confie Christine Debureaux. Personnellement, je pense que les entrepreneurs trouveront la clé ensemble, pas forcément que les politiques ou l'opinion publique. Et c'est aussi à nos entreprises de changer, par ce que l'on produit, ce qu'on vend. Les déchets, typiquement, à un moment donné, il faut accepter de ne plus produire certains éléments parce qu'ils sont trop polluants ou parce qu'ils ne vont pas dans le sens de l'économie ou de l'écologie actuelle. Aujourd'hui, le message écologique on a du mal à l'entendre. Il faut retrouver des messages qui sont cohérents et qui sont compris par tous avec une envie de faire mieux». La co-présidente est convaincue qu'il faut trouver un récit à la fois plus positif et plus impactant vers les dirigeants pour se réinventer, se challenger et s'améliorer.

Le CJD permet de se former au métier de dirigeant lors de commissions de travail qui passent aussi par de bons moments de convivialité et de solidarité.

Innover encore et toujours

Le cap donné par le duo à la tête du CJD Amiens, seule section dans la Somme, repose donc sur le rêve pour s'imaginer dans un monde viable. Tous deux ont donné le ton en se projetant eux-mêmes dans le futur en vidéo et en podcast, l'une en 2045 et l'autre en 2027. Un récit diffusé aux membres en juillet dernier pour délivrer de façon assez détonante leur vision et inspirer la section.

«Notre objectif, c'est de re-réver, c'est-à-dire se réécrire les histoires, des récits positifs afin de se mettre en ordre de marche et nous maintenir dans une dynamique qui ne nous parle pas tous les jours de chaos, de catastrophes. Le conférencier Arthur Keller, lors de la sa venue en plénière prestige au Cirque Jules Verne il y a deux ans, avait d'ailleurs posé un constat plutôt dur. Mais restons positifs et optimistes en tout. Expérimentons, imaginons, créons. Dans l'entreprise, expérimenter, ça veut dire qu'ils peuvent innover, proposer des choses», ajoute Christine Debureaux qui animait des commissions au CJD depuis six ans déjà, notamment sur la permaentreprise, l'intelligence collective et le bien-être du dirigeant. Septembre 2025, direction la Baie du Mont-Saint-Michel pour la plénière de rentrée du CJD Amiens et une immersion grandeur nature dans cette dynamique inspirante.

Se projeter en 2045

Christine Debureaux a écrit et enregistré sa vision d'elle dans vingt ans dans un document sonore afin de partager avec les membres du CJD Amiens l'esprit d'un futur à imaginer pour agir. Sur le plan professionnel, par exemple, avec l'aide de ses collaborateurs, elle envisage toujours de développer des services pour ses clients qui vont au-delà de la simple paye, de crée des solutions qui permettent aux salariés de trouver plus que leur salaire, un sens, une reconnaissance et un véritable intérêt social dans le travail.

«Nous sommes en 2045 et je me tiens devant vous avec une immense gratitude. Grâce à vous, au CJD, j'ai pu transformer ma vision du monde, de mon entreprise et de moi-même. Je vis toujours dans le même village qui m'a vu grandir et tous mes sens y sont en éveil. Grâce à la semaine de trois jours que nous avons instaurée dans l'entreprise, j'ai pu libérer du temps précieux pour l'investir dans mon village et auprès de mes proches. Nous avons appris à vivre en harmonie avec la terre, en la respectant et en la laissant nous accueillir. Nous avons créé un îlot de résistance et transformé nos habitudes de consommation, mutualisé nos achats, nous nous échangeons des objets, nous prêtons du matériel. Les modèles que nous avons embrassés, comme la permaentreprise ou l'entreprise régénérative, ont permis de transformer l'entreprise en un espace où chacun se sent libre, responsable et engagé. Notre entreprise crée de la valeur, non seulement économique, mais aussi humaine, sociale et responsable. Nous n'avons pas changé le monde, nous avons changé notre monde ! »